Émile Reynaud dépose un brevet en 1907 pour « un appareil à déroulement continu et vision sans éclipses donnant des images stéréoscopiques animées », qu’il baptise Praxinoscope binoculaire. L’appareil, qui restitue le relief et le mouvement, répond aux exigences de « l’illusion stéréoscopique animée » par une très grande précision dans la succession des images et l’absence d’intermittences dans la vision. Deux séries de vues photographiques stéréoscopiques, prises successivement à l’aide d’un appareil cinématographique, se reflètent chacune sur un jeu de miroirs plans situés sur deux tambours, opposés l’un à l’autre, tournant autour d’un axe. On regarde à travers des oculaires, empruntés au stéréoscope, pour percevoir l’effet de relief tout en faisant tourner les tambours à l’aide d’une manivelle et saisir ainsi l’effet d’animation. Ce modèle, très certainement resté à l’état de prototype, a été offert au Conservatoire en 1926.
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