L’existence de ce tambour sur cadre est attestée dès la plus haute antiquité au Moyen-Orient et de nombreuses représentations iconographiques le montrent dans des contextes variés mais qui se rapportent tous aux cultes de la fertilité. Comme tous les tambours sur cadre, le daira se compose d’un cadre circulaire en bois à l’intérieur duquel sont fixés des anneaux métalliques et des grelots. Une peau animale (ici du chevreau) est collée sur le pourtour du cadre. Principalement joué par les femmes, le daira accompagne une grande variété de chants et danses dont on ne dénombre pas moins d’une quinzaine de styles régionaux à travers la Géorgie.