Le fond de la giberne met en scène, dans un chemin creux, un fantassin blessé, mourant, remettant à un clairon de mobiles ses dernières cartouches afin qu'il continue le combat. Si le paysage et le ciel furent réalisés par des spécialistes du genre, d'après leurs esquisses, Detaille et Neuville peignirent eux-mêmes toutes les figures, se partageant le panorama sur la longueur. La facture plus ferme, plus finie de clairon de mobiles de Detaille, se distingue bien de celle, plus lâche et expressive, du fantassin blessé de Neuville.