William Kurelek (1927-1977)
William Kurelek fait partie des peintres canadiens ayant connu le plus de succès commercial durant la seconde partie du XXe siècle. Sa carrière de peintre s’est confirmée à la fin des années 1960, même si ses créations éclectiques contrastaient avec les courants artistiques dominants de l’époque.
L’œuvre de William Kurelek reflète son enfance dans les Prairies, ses racines ukrainiennes et sa religion : le catholicisme romain. Né sur une ferme près de Whitford, en Alberta, l’artiste n’a jamais été doué pour la vie de fermier, et n’avait aucun intérêt pour celle-ci, ce qui, avec son désir de devenir artiste, lui a valu des critiques acerbes de son père. C’est peut-être ce qui a contribué à le rendre dépressif et à le faire souffrir sur le plan émotionnel au début de sa vie d’adulte. Il attribue sa rémission à sa conversion au catholicisme. Ses œuvres oscillent entre le réalisme et le symbolisme, notamment sous l’influence de Bosch et Brueghel pour ce dernier courant. La maison de vente aux enchères Heffel a décrit ses œuvres ainsi [TRADUCTION] : « Les œuvres de William Kurelek vont de scènes d’innocence et d’émerveillement en milieu agricole à des visions de fin du monde apocalyptiques, en passant par des histoires bibliques offrant une morale. Parfois perturbantes, parfois naïves et joyeuses, ses œuvres sont très personnelles et émouvantes. »
L’année précédant son décès, il a été nommé membre de l’Ordre du Canada. Ses toiles continuent de faire partie de nombreuses collections privées.