Ces postes de radio, magnifiquement dessinés (comme ce Stewart-Warner de style « Art nouveau », ou cet Atwater-Kent, du nom d’un inventeur américain qui sponsorise aussi des shows de radio) commencent à se vendre à la fin des années 20, au moment même où les Jeux prennent de plus en plus d’importance au niveau mondial. Aux États-Unis, alors que la pauvreté galopante des années 30 empêche les familles de se rendre au cinéma ou de sortir dîner, la radio devient l’unique distraction, permet de se tenir au courant de la Grande dépression ou d’écouter les paroles rassurantes du président Roosevelt. La retransmission des JO de Los Angeles tient les auditeurs en haleine, même en l’absence d’images... Le règne de la radio durera jusqu’aux années 60, avant de laisser place à la télévision.