La composition évoque la réforme de la procédure civile de justice datant d’avril 1667 (c’est la date qui figure dans l’inscription à partir de l’état Boileau-Racine). Cette réforme, avec celle de la procédure criminelle réalisée en août 1670, constitue ce qu’on appelle le « code Louis ». Le roi est peint sur son trône, il regarde la Justice et écrase la Chicane à ses pieds. Les Juges sont représentés à l’arrière-plan : ils sont prêts à recevoir le nouveau code promulgué par le roi. Précisons que les quatre ovales qui flanquent la composition centrale se distinguent des autres : ils sont sur toile marouflée tandis que les autres sont peints directement sur la voûte ; ils sont de dimensions plus importantes ; Louis XIV y est peint en personne tandis qu’il est remplacé par une allégorie dans les ovales de dimensions moindres.