Dérivés des expériences de David Hughes en 1878 et des transmetteurs téléphoniques, les microphones à contact de charbon équipent bon nombre de stations de radiodiffusion dans les années 1920 et 1930. Les amateurs apprécient également leur faible coût et leur facilité d’utilisation. Ces microphones peuvent être reliés directement à la prise pick-up d’un récepteur de radiodiffusion, sans usage de lampes amplificatrices supplémentaires. Les microphones à charbon les plus performants sont à courants transversaux : ils comportent une couche très mince de granules de charbon sur une assez grande surface. Le courant électrique, transmis par deux électrodes, passe sur la surface de la couche. On peut cependant leur reprocher un manque de fidélité dans la reproduction de la voix, ce qui leur a fait préférer les microphones à ruban électrodynamique ou les systèmes piézoélectriques, émergeant dans les années 1930.