Armure composite, Brunswick, vers 1540-1550 Vue de dos

La défense de tête est une bourguignotte à timbre dodécagonal terminé en pointe aïgue : visière mobile, ventail de deux lames rabattables vers le bas. Colletin de deux lames. Gorgerin de quatre lames. Plastron à entournures mobiles et épéron au tiers inférieur de l'arête médiane. Braconnière et garde-reins de trois lames et petites tassettes d'une seule pièce. Epaulières inégales de cinq lames, à passe-gardes presque égales. Celle de droite est complétée par une petite rondelle d'épaule avec pointe centrale très aïgue. Arrêt de cuirasse articulé avec système de verrouillage. Défenses de bras complètes avec de très importantes cubitières fermées. Forts gantelets à doigts séparés, à crispins remontant haut sur l'avant-bras. Les défenses de jambes comprennent de petits cuissards avec deux lames mobiles à la partie supérieure, des genouillères de trois lames, des greves fermées descendant jusqu'au sol et des solerets en 'pattes d'ours'. Cette armure présente un décor abondant et varié. Toutes les pièces sont bordées de bandes gravées à fond pointillé et ornées de rinceaux. Bandes plus larges à décor de grotesques et de masques sur les grandes surfaces. Le plastron est décoré du côté droit d'un 'Christ en croix' et de côté gauche, de grandes armoiries avec timbre, cimier et lambrequins. Ces figures sont aussi gravées. Enfin, les tassettes sont décorées de sortes de fleurs de lys repoussées, convexes. Les armoiries seraient celles de la famille bavaroise de Ragau.