Cette splendide bourguignotte représente malheureusement le seul élément subsistant d'un harnois de parade vraisemblablement médicéen exécuté vers 1540-1545. Le timbre au mézail en fer bruni et doré simule, en repoussé, une tête de dragon sommée d'une crête dentelée, la gueule largement ouverte que ferme une bavière mobile figurant les traits d'un visage à l'expression terrifiante. Un thème relevant de l'attrait du goût maniériste pour l'expressionnisme et le fantastique.
Un porte-plumail est fixé à l'arrière du timbre, tandis qu'un collier d'entrelacs court sur le gorgerin et que le couvre-nuque est recouvert d'écailles stylisées.