L’engouement pour le Hobby Horse s’est vite estompé après 1820. Au cours des décennies qui ont suivi, les concepteurs ont exploré divers mécanismes pour améliorer l’efficacité de l’application de l’énergie humaine aux véhicules munis de roues. On n’était cependant pas tout à fait convaincu que les gens arriveraient à pédaler et à garder leur équilibre sur deux roues en même temps.
Ces réflexions ont notamment amené Willard Sawyer à concevoir, en 1852, son quadricycle, un véhicule en bois muni de quatre roues.
Pour utiliser cet engin, on montait entre les deux roues, on prenait place sur le siège, on mettait les pieds dans les étriers des pédales, qui se trouvaient près du sol, et on se propulsait vers l’avant, d’abord d’un pied et ensuite, de l’autre, en un mouvement semblable à celui du ski de fond. Les pédales actionnaient d’immenses manivelles sur l’essieu avant, lequel était relié à des roues qui faisaient 1 m (40 po).
Pour conduire, il fallait tourner la poignée en T devant le siège. Cette poignée actionnait des câbles reliés à l’essieu arrière. Seules les roues arrière, et non les roues avant, contrôlaient la direction. On estimait ce principe plus commode que des roues avant mobiles qui auraient risqué d’accrocher les jambes de l’utilisateur.
Pédales et manivelles étaient, certes, plus efficaces que les poussées au sol à l’aide des pieds, mais le poids du quadricycle en limitait l’utilisation aux terrains plats et à des vitesses respectables.
En fait, la vitesse était si respectable que Sawyer a fabriqué un engin très semblable à celui-ci pour le prince de Galles en 1858.
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