Transcription textuelle du discours de Guillaume II, sans distinction des fautes orthographiques et grammaticales contenues dans le document original.
Discours prononcé le 10 juillet 1848 par Sa Majesté le roi Guillaume II, après la prestation de serment à la constitution luxembourgeoise. Autographe de Sa Majesté.
Messieurs
Depuis les derniers mois que ou des
orages politiques sont venu fondre sur
la plupart des Etats de l’Europe et
que ou d’autres en ont été menacés, je
me suis prescrit comme devoir sacré
de faire tous les usage de tous les moyens
en mon pouvoir, pour garantir les peuples commis a mes soins de conditions semblables ; je viens En leurs
accordant dles libertés desirées
par eux et conformes aux tems dans
lesquels nous vivons, après que furent les avoir fait
passés librement discuter par les organes légaux, representants
des peuples sur lesquels je suis appelé
a regner j’ai réussi jusqu’à ce jour a maintenir l’ordre le calme et surtout la legalité, mais c’est aussi et principalement a la sagesse
de ces peuples qui m’ont compris
et m’ont fidelement secondés que
je dois ce resultat si heureux
pour Nous tous et dont je leur suis sincerement reconnaissants. Le serment que je viens de preter met la
derniere main a l’œuvre que Vous avez été chargés de me soumettre je forme les vœux les plus ardents
pour que pour que la nouvelle Constitution
du Luxembourg mise en pratique
reponde a tous les vœux, et amene soit
le plus grand la cause du bonheur du Pays.
L’attachement dont les Luxembourgeois
ont fait preuve dans ces derniers tems envers leur Souverain et dont vous venez m’ap[p]orter un nouveau temoignage, ne s’effaceront jamais de mon souvenir, et je vous
charge Mers a votre retour dans
vos foyers de temoigner de ma part
a vos concitoyens compatriotes, combien mon
affection pour eux repond a leurs sentiments a mon egard, et que de
loin comme de pres Leur Granduc
ne les oublie pas, qu’il prend une
part sincere a leur destinées, et qu’il sera
toujours heureux de pouvoir contribuer a la prosperité generale du pays et de ses habitants ; et que ce sera un beau jour pour moi Lui, quand libre d’autres
devoirs, il me Lui sera possible de me se
retrouver au milieu de la fidele population Luxembourgeoise.
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