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Guillaume II : la Constitution comme concession, pas comme perte de pouvoir

Guillaume II09.07.1848

Chambre des Députés, Grand-Duché de Luxembourg

Chambre des Députés, Grand-Duché de Luxembourg
Luxembourg, Luxembourg

Alors que des députés de l'Assemblée constituante se rendent à La Haye pour faire signer la nouvelle Constitution de 1848 par Guillaume II, le monarque saisit l'occasion pour délivrer un message clair. Dans son discours, il insiste sur le fait que les libertés accordées répondent aux circonstances de l'époque et aux demandes du peuple – mais ne constituent en aucun cas un affaiblissement de son pouvoir. Il loue la population pour sa sagesse et se présente comme le garant de la paix et de l’ordre. Pour lui, la Constitution n'est pas une rupture révolutionnaire, mais un instrument pour stabiliser son règne​.

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  • Titre: Guillaume II : la Constitution comme concession, pas comme perte de pouvoir
  • Créateur: Guillaume II
  • Date de création: 09.07.1848
  • Transcription:
    Transcription textuelle du discours de Guillaume II, sans distinction des fautes orthographiques et grammaticales contenues dans le document original. Discours prononcé le 10 juillet 1848 par Sa Majesté le roi Guillaume II, après la prestation de serment à la constitution luxembourgeoise. Autographe de Sa Majesté. Messieurs Depuis les derniers mois que ou des orages politiques sont venu fondre sur la plupart des Etats de l’Europe et que ou d’autres en ont été menacés, je me suis prescrit comme devoir sacré de faire tous les usage de tous les moyens en mon pouvoir, pour garantir les peuples commis a mes soins de conditions semblables ; je viens En leurs accordant dles libertés desirées par eux et conformes aux tems dans lesquels nous vivons, après que furent les avoir fait passés librement discuter par les organes légaux, representants des peuples sur lesquels je suis appelé a regner j’ai réussi jusqu’à ce jour a maintenir l’ordre le calme et surtout la legalité, mais c’est aussi et principalement a la sagesse de ces peuples qui m’ont compris et m’ont fidelement secondés que je dois ce resultat si heureux pour Nous tous et dont je leur suis sincerement reconnaissants. Le serment que je viens de preter met la derniere main a l’œuvre que Vous avez été chargés de me soumettre je forme les vœux les plus ardents pour que pour que la nouvelle Constitution du Luxembourg mise en pratique reponde a tous les vœux, et amene soit le plus grand la cause du bonheur du Pays. L’attachement dont les Luxembourgeois ont fait preuve dans ces derniers tems envers leur Souverain et dont vous venez m’ap[p]orter un nouveau temoignage, ne s’effaceront jamais de mon souvenir, et je vous charge Mers a votre retour dans vos foyers de temoigner de ma part a vos concitoyens compatriotes, combien mon affection pour eux repond a leurs sentiments a mon egard, et que de loin comme de pres Leur Granduc ne les oublie pas, qu’il prend une part sincere a leur destinées, et qu’il sera toujours heureux de pouvoir contribuer a la prosperité generale du pays et de ses habitants ; et que ce sera un beau jour pour moi Lui, quand libre d’autres devoirs, il me Lui sera possible de me se retrouver au milieu de la fidele population Luxembourgeoise.
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  • Droits: Archives nationales de Luxembourg
Chambre des Députés, Grand-Duché de Luxembourg

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