Le 5 juillet 1883, le prince reçoit les derniers sacrements par son aumônier et la bénédiction papale. Son état s’améliore ensuite quelque peu. Dans les jours qui suivent, le malade reçoit plusieurs visites, dont celle des princes d’Orléans. Il se promène dans un siège roulant dans le parc de Frohsdorf et part même chasser, autant d’ imprudences qui aggravent considérablement son état. Le 15 août, il commence à délirer et peine à reconnaître ses collaborateurs. Cinq jours plus tard, il leur fait ses adieux. Le 24 août, au petit matin, il expire à l’âge de soixante-deux ans. La mort du prince est annoncée aux Français par la presse dans les jours qui suivent. L’annonce frôle l’indifférence pour les uns, la profonde tristesse pour les autres. Plusieurs cérémonies sont organisées à Frohsdorf, à Goritz ou encore à Paris et à Chambord. Sur cette image satyrique, les membres de la famille d’Orléans, qui n’ont pourtant pas assisté aux funérailles du comte de Chambord à Goritz, ont un double visage. Ils pleurent le défunt et se réjouissent de sa disparition. Sur la couronne, on lit : « Sa famille inconsolable continue son commerce ».
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