Une nature bienveillante qui crée une icône

La pomme McIntosh

La pomme McIntosh est découverte en Ontario (1920), Faith FylesLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

La pomme McIntosh

Connue dans le monde entier, la pomme McIntosh est appréciée pour son goût acidulé et sa chair tendre et blanche.

Eat Canadian Grown Apples (Mangez des pommes cultivées au Canada), Ministère de l’Agriculture du Dominium du Canada, 1921, Provenant de la collection : Le Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada
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Bien qu’elle ait été découverte par hasard, la grande popularité de la McIntosh n’a rien d’accidentel.

La promotion des pommes McIntosh de culture canadienne. (vers 1940), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Méticuleusement cultivée, soignée, mise en marché et exportée depuis plus de 200 ans, la McIntosh est une icône canadienne reconnue partout dans le monde.

Un homme défrichant ses terres; date inconnue. par Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Une agréable découverte

Toutes les pommes McIntosh proviennent directement d’un semis découvert en 1811. John McIntosh, un colon venu de New York, a trouvé des pousses de pommier alors qu’il défrichait ses terres agricoles à Dundela, près de Morrisburg, sur la rive du Saint-Laurent.

Aquarelle d’une pomme « McIntosh Red »., Authur Kellett, années 1930, Provenant de la collection : Le Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada
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McIntosh a transplanté les arbres dans son jardin, et seulement un d’entre eux a survécu, mais il a donné de délicieux fruits : des pommes juteuses d’un rouge foncé au goût agréablement acidulé.

La culture de jeunes arbres; date inconnue. (1930), Ministère du CommerceLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Les semences de pomme ne produisent pas les mêmes fruits d’une génération à l’autre, et il est rare de trouver un arbre sauvage capable de donner des fruits d’une telle qualité.

Un homme examine des bourgeons sur un arbre, notant si les pistils sont réceptifs ou prêts pour la pollinisation manuelle (1930s), InconnuLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Les pomiculteurs utilisent la technique de la greffe qui consiste à insérer une bouture prélevée sur un arbre dans le tronc d’un autre.

La pollinisation dirigée permet ensuite aux horticulteurs de créer de nouvelles variétés de pommes présentant les caractéristiques souhaitées.

Deux hommes plantent des arbres, Ferme expérimentale centrale (Ottawa, Canada); date inconnue. (1920/1940), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Après avoir appris comment effectuer des greffes d’un ouvrier engagé, John McIntosh et son fils Allan ont pu reproduire leur unique pommier en greffant des boutures sur d’autres pommiers du verger.

Pommiers en fleurs; date inconnue. par InconnuLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Un intérêt grandissant

Suivant le décès de son père en 1846, Allan McIntosh a poursuivi le travail. Il a établi une pépinière de pommiers McIntosh en 1870, puis a vendu des arbres à d’autres arboriculteurs fruitiers.

Des hommes cueillant les fruits d’un arbre, Ferme expérimentale centrale, Ottawa (Canada). (vers 1900), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Dès le début des années 1900, la pomme McIntosh est populaire partout en Amérique du Nord.

Une image de pommes atteintes de la tavelure du pommier, J.E. Howitt et Lawson Caesar, Collège d’agriculture de l’Ontario, 1917, Provenant de la collection : Le Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada
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La pomme McIntosh était toutefois vulnérable à la tavelure du pommier, une maladie fongique.

Pulvérisation de pesticides dans un verger, Ferme expérimentale centrale. (1895), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Les pomiculteurs ont accueilli à bras ouverts les progrès réalisés dans le domaine des pesticides pulvérisés, lesquels leur ont permis de produire des fruits en bien plus grande quantité.

Déchargement de barils de pommes, Falmouth, Nouvelle-Écosse, Canada. (vers 1929)Le Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Des cultivateurs d’un océan à l’autre vendaient des pommes McIntosh dans les années 1930, et en exportaient aux États-Unis ainsi qu’en Grande-Bretagne.

Une section du tronc du tout premier pommier McIntosh. (1910), Ministère de l’Agriculture du Dominium du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Hélas, le pommier qui a donné les toutes premières McIntosh a été endommagé par le feu en 1894, et s’est finalement abattu en 1910. Le Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada en conserve une section dans sa collection.

Arbres en pot dans une serre aux fins de sélection. (1939), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Une approche scientifique

La sélection (création de nouvelles variétés de pommes) nécessite une planification méticuleuse et des conditions ambiantes contrôlées. La pollinisation manuelle et le croisement de cultivars pour l’obtention de caractéristiques souhaitables ont permis de créer des dizaines de nouvelles variétés de pommes.

Documentation à l’aquarelle de la nouvelle variété de pommes Lobo (croisement de la McIntosh). (1938), Faith FylesLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Les sélectionneurs (ou hybrideurs) de pommiers, comme W. T. Macoun de la Ferme expérimentale centrale à Ottawa, ont utilisé des pommiers McIntosh rustiques pour créer de nouvelles variétés comme la Lobo, la Cortland, l’Empire et la Spartan.

La nouvelle variété Newtosh, un croisement entre les pommes McIntosh et Newton. (vers 1920), Faith FylesLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Faith Fyles, artiste et botaniste à la Ferme expérimentale centrale, a illustré les résultats de ces travaux de sélection au moyen de magnifiques aquarelles.

Ses œuvres appartiennent aujourd’hui au Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada.

Étiquette du beurre de pommes de la marque Reinhart’sLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

La pomme au marché

L’industrie canadienne de la pomme s’est construite autour de la McIntosh et de ses « descendantes ».

La préparation des pommes pour leur transport, Mont St. Hillaire, Quebec (1940), UnknownLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

La McIntosh est exportée partout dans le monde, appréciée tant fraîche que transformée en tartes et autres produits de pâtisserie.

Entrepôt repli de pommes, Mont St. Hillaire, Quebec. (1942), InconnuLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Étal promotionnel de pommes de la vallée du Saint-Laurent. (vers 1940), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

La pomme McIntosh demeure un aliment très familier pour les familles canadiennes (et américaines) d’un océan à l’autre.

L’ordinateur personnel Macintosh 128K. (vers 1984), Apple Computer Inc.Le Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

En fait, l’ordinateur Macintosh doit son nom à notre pomme nationale.

Un livre de recettes pour cuisiner les pommes canadiennes, « le meilleur fruit au monde ». (1945), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Bien que de nouvelles variétés de pommes, comme la Gala et la Honeycrisp, aient menacé la suprématie de la McIntosh, cette dernière demeure l’une des favorites comme pomme à cuire ou à manger crue.

Un livre de recettes pour cuisiner les pommes canadiennes, « le meilleur fruit au monde ». (1945), Ministère de l’Agriculture du CanadaLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

De ses débuts sous forme de semis poussant dans la broussaille à sa reconnaissance en tant que denrée exportable et nutritive de grande renommée, la McIntosh est un témoignage de l’ingéniosité des agriculteurs, des fabricants et des scientifiques canadiens des 200 dernières années.

Affiche de l’industrie canadienne de la pomme (1938-09), Royal Canadian Geographical Society, M.B. Davis and R.L. Wheeler et Ottawa : Dept. of AgricultureLe Musée de l'agriculture de l’alimentation du Canada

Crédits : histoire

Créé par le Musée de l'agriculture et de l'alimentation du Canada, 2018

Crédits : tous les supports
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