Villa Arson, utilisation des galets dans la construction

Les galets sont employés exclusivement pour le parement extérieur des bâtiments. Ils étaient initialement calibrés et montés à la main sur les murs, un par un. Cette technique, trop longue, fut remplacée au cours du chantier par l'assemblage de panneaux de galets au sol. Ces panneaux étaient ensuite collés d'un seul tenant sur les murs. Par manque de matière première à la fin du chantier, certains murs de la Villa Arson ont été couverts de galets plus petits, voir plus espacés. « Ces galets devaient devenir comme le pointillisme des feuilles, car il fallait faire disparaître les façades... Tout cela était le fruit de mes recherches sur la peau et sur la couleur. […] Le promontoire de la Villa Arson était une masse arborée qu'il fallait conserver face à la densification urbaine galopante. Il fallait donc fondre la matière des murs dans celle des feuillages. En la revêtant de galets du Var, il s'agissait également de rester fidèle aux matériaux de la région, à son histoire minérale, et [de] faire un lieu où l'architecture n'empiéterait pas sur l'urbanisme. J'aurais préféré des galets un peu moins gris mais j'avoue qu'ils se sont réchauffés avec la poussière du temps » (Michel Marot). Le motif qui en résulte renvoie aux calades des villages provençaux.

Tas de galets (avril 1968), Michel MarotVilla Arson

Galets en provenance du lit du Var. Par manque de matière première à la fin du chantier, certains murs de la Villa Arson ont été recouverts de galets plus petits, voire plus espacés.

Fabrication de panneaux de galets par Michel MarotVilla Arson

Les panneaux sont composés manuellement au sol dans un coffrage en bois puis relevés et plaqués sur la structure.

Habillage en galets et béton brut (juillet 1968), Michel MarotVilla Arson

Exemple typique d’assemblage visuel de volumes habillés de galets ou laissés à l'état brut.

Finition sur les galets du bâtiment 4, façade ouest (juin 1968), Michel MarotVilla Arson

Un ouvrier insère manuellement des galets. Malgré l'ampleur du chantier, celui-ci conserve un caractère artisanal.

Détail d'un mur de galet situé dans le Bosco par Michel MarotVilla Arson

Ce mur-test est le premier réalisé avec la technique qui sera choisie pour l'apposition des galets sur tout le domaine.
La face plane des galets est tournée vers l'extérieur. En regardant ce mur de profil, aucun ne dépasse.
L'assemblage se fait directement sur le mur, manuellement en plaçant les galets un par un à l’intérieur d’un coffrage.
Cette technique a été abandonnée au cours du chantier car trop longue à mettre en œuvre.
Initialement la taille des galets était calibrée. Par manque de matière première, vers la fin du chantier, certains murs de la Villa Arson ont été recouverts de galets plus petits, voire plus espacés.

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Détail d'un mur de galet situé dans le Bosco.
Ce mur-test est le premier réalisé avec la technique qui sera choisie pour l'apposition des galets sur tout le domaine.
La face plane des galets est tournée vers l'extérieur. En regardant ce mur de profil, aucun ne dépasse. L'assemblage se fait directement sur le mur, manuellement en plaçant les galets un par un à l’intérieur d’un coffrage.
Cette technique a été abandonnée au cours du chantier car trop longue à mettre en œuvre.
Initialement la taille des galets était calibrée. Par manque de matière première, vers la fin du chantier, certains murs de la Villa Arson ont été recouverts de galets plus petits, voire plus espacés.

Bâtiment 5, façades sud-est, place distribuant les différents ateliers (avril 1970), Michel MarotVilla Arson

À gauche, surplombant la rue inclinée, une passerelle permet le passage entre deux terrasses. Le garde-corps est ajouré aux extrémités.
Ce détail montre comment Michel Marot joue constamment de l'interpénétration des volumes et des vides et maîtrise la lumière. Le jeu d'imbrication de textures est exemplaire du reste du domaine : galets, béton brut de décoffrage, carreaux Véronico et carreaux de marbre au sol, rambardes en béton ou fer forgé rythmant les proportions, acajou des huisseries.
Combinaisons qui toujours relancent l’observation.

Concrete (1993), Anya GallaccioVilla Arson

10 tonnes de galets recouvrant une salle et ses escaliers
1230 cm x 540 cm x 90 cm
Présenté dans le cadre de l'exposition collective Le principe de réalité, Villa Arson, 4 juillet - 3 octobre 1993
Tous droits réservés Anya Gallaccio et Villa Arson pour la photographie

Crédits : histoire

Direction
Jean-Pierre Simon

Responsable du projet
Cédric Moris Kelly

Questions juridiques
Alain Avena

Numérisation
Sous la conduite de Patrick Aubouin

Rédaction
Patrick Aubouin
Cédric Moris Kelly

Traduction
Claire Bernstein

Versement dans l'interface Google Cultural Institute
Cédric Moris Kelly

La capture des espaces par l'équipe Google Street View a été rendue possible grâce à la mobilisation des équipes techniques de la Villa Arson :

Accueil, surveillance & maintenance
Joël Jauny

Accueil, surveillance intendance & hébergement
Isabelle Clausse
Dave Dhurmajee
Marlène Lebrusq
Jean-Pierre Vitry

Service technique / Bâtiments
Jean-Paul Carpentier
Gérard Maria
Pascal Rigaux
Michel Serve

Jardins
Patrice Lorho
Pascal Pujol
Kévin Serviole

Merci à Michel Marot pour la gracieuse autorisation d’utiliser le fonds d’archives Marot Tremblot Architecture (MTA)

Avec le support du Ministère de la Culture et de la Communication et des équipes Google Street View et Google Cultural Institute

Crédits : tous les supports
Il peut arriver que l'histoire présentée ait été créée par un tiers indépendant et qu'elle ne reflète pas toujours la ligne directrice des institutions, répertoriées ci-dessous, qui ont fourni le contenu.
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