Des montagnes de changements

Les changements climatiques dans les parcs nationaux des montagnes du Canada

Paysage « Des montagnes de changements ». (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Bienvenue dans les parcs nationaux des montagnes du Canada

Un paysage en transition en raison des changements climatiques 

Le climat de la Terre se réchauffe, et le rythme de réchauffement est deux fois plus rapide au Canada qu’ailleurs sur la planète.

Dans cette exposition scientifique, vous découvrirez les effets des changements climatiques sur nos parcs nationaux des montagnes, les mesures prises par Parcs Canada pour y réagir et les « solutions naturelles » offertes par les parcs pour contrer les changements climatiques.

Thermomètre « Des montagnes de changements ». (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Les changements climatiques transforment radicalement le paysage canadien. Les effets du réchauffement planétaire engendré par les humains se font désormais sentir partout au pays, y compris dans les parcs nationaux, les aires marines de conservation et les lieux historiques protégés par Parcs Canada.

Dans l’Ouest canadien, d’importants changements ont été observés dans les régions montagneuses, notamment dans les parcs nationaux Banff, Jasper, Kootenay et Yoho ainsi que dans les parcs nationaux des Lacs-Waterton, des Glaciers et du Mont-Revelstoke.

Les scientifiques prédisent que la hausse des températures, la modification des profils météorologiques et d’autres conditions changeantes auront des effets de plus en plus marqués sur nos aires protégées dans les décennies à venir.

L’exposition Des montagnes de changements examine les impacts des changements climatiques sur les parcs des montagnes du Canada ainsi que les mesures prises par Parcs Canada pour les contrer.

Introduction « Des montagnes de changements ». (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Nos montagnes changent

La température atmosphérique moyenne enregistrée dans les parcs des montagnes a augmenté d’environ 2 °C depuis les années 1950. C’est à peu près deux fois le rythme du réchauffement à l’échelle mondiale. Le dernier siècle a aussi été marqué par d’importants changements dans la configuration des précipitations ainsi que par des phénomènes météorologiques extrêmes.

Les hivers sont plus courts, plus doux et plus humides, et les étés, plus longs, plus chauds et plus secs. Le volume de précipitations a augmenté dans certaines régions montagneuses, mais une part accrue tombe désormais sous forme de pluie en hiver; du coup, il neige moins, et le manteau neigeux s’amincit.

Les incendies sont aujourd’hui plus fréquents et d’une intensité accrue. Les tempêtes, les épisodes de pluies abondantes, les inondations, les sécheresses et les vents violents ­sont tous devenus plus courants. Les canicules sont plus courantes, alors que les coups de froid en hiver sont moins fréquents. 

Les glaciers reculent considérablement. La couche de glace qui recouvre les lacs et les cours d’eau est plus mince; l’embâcle hivernal survient plus tard, et la débâcle printanière, plus tôt. 

Les animaux et les plantes subissent un stress croissant. C’est le cas du grizzli, du caribou, de la chèvre de montagne et du mouflon d’Amérique, tout comme d’un grand nombre de petits animaux, d’oiseaux, de poissons et d’arbres.

Un avenir plus chaud et plus sec

Les modèles climatiques établis pour les parcs des montagnes prédisent un rythme de réchauffement accru et d’autres changements météorologiques pour les décennies à venir. Les températures moyennes augmenteront encore de 2 à 8 °C d’ici 2100. Toutes ces transformations auront des incidences majeures sur l’environnement des montagnes. 

Les étés seront encore plus longs, plus chauds et plus secs. La saison des loisirs d’été sera elle aussi plus longue. Les hivers seront plus courts, plus doux et plus humides, mais il y aura moins de neige. Le manteau neigeux s’amincira. Les glaciers poursuivront leur recul, et bon nombre disparaîtront. 

Les cours d’eau situés à l’est des Rocheuses (p. ex. rivière Bow) auront un débit réduit en raison de la diminution de l’apport d’eau de fonte des glaciers et de la neige. Les villes, les entreprises agricoles et l’industrie des Prairies auront donc accès à un volume d’eau réduit. 

Les phénomènes météorologiques extrêmes comme les sécheresses, les canicules et les inondations gagneront en fréquence. Les tempêtes de pluie, de grêle et de verglas risquent d’être plus intenses, tout comme les blizzards. Les incendies seront encore plus fréquents et plus intenses, en raison du temps chaud et sec. La saison des feux s’allongera. 

De nombreuses espèces animales et végétales (en particulier celles qui dépendent du froid) subiront du stress et perdront leur habitat. Certaines survivront et s’adapteront. D’autres devront migrer, à défaut de quoi elles seront acculées à la disparition. 

De nombreuses espèces animales et végétales (en particulier celles qui dépendent du froid) subiront du stress et perdront leur habitat. Certaines survivront et s’adapteront. D’autres devront migrer, à défaut de quoi elles seront acculées à la disparition. 

Certaines espèces disparaîtront des parcs des montagnes. Elles seront remplacées par de nouvelles espèces d’animaux et de végétaux issues d’autres régions. Les écosystèmes des montagnes subiront d’importants changements.

Caribou des bois, parc national Jasper, 2014. (2014-09-21), Ryan BrayParcs Canada

Espèces en péril 

Les canaris dans la mine de charbon 

Espèces en péril. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Espèces en péril – les canaris dans la mine de charbon 

Le monde de la faune des montagnes est en train de changer – à toute vitesse. La hausse des températures transforme l’habitat, de sorte que certaines espèces auront du mal à survivre dans ce paysage en constante évolution. Les conditions seront particulièrement difficiles pour les créatures qui dépendent du froid et de la neige.

Certaines espèces indigènes s’y adapteront; d’autres se déplaceront vers de nouveaux territoires ou seront contraintes à la disparition au Canada – voire à l’échelle planétaire. Les risques de disparition seront d’autant plus élevés chez les espèces incapables d’adapter leur comportement, de composer avec les nouveaux agresseurs présents dans leur milieu ou de migrer vers de nouveaux territoires.

Pica – la seule issue de secours, vers le haut!

Le pica d’Amérique (mignon!) vit exclusivement sur le flanc supérieur des montagnes, et il a besoin de la neige et de la toundra alpine gelée pour survivre. À l’heure actuelle, il prospère dans les parcs des montagnes. Mais ce minuscule « lapin des rochers » est sensible aux changements environnementaux.

Le pica ne peut pas tolérer les températures estivales élevées sans souffrir d’hyperthermie. Son habitat gelé est appelé à fondre, à rapetisser et à migrer en altitude au fur et à mesure que le climat se réchauffe. À terme, ce petit mammifère pourrait ne plus pouvoir trouver de refuge en altitude!

Pica d’Amérique. (2018-08-18), Amar AthwalParcs Canada

Les gestionnaires des parcs surveillent l’espèce, qui représente un indicateur important de la santé de l’écosystème alpin.

Espèces en péril. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Animaux de la toundra alpine – plombés par la chaleur 

Le pica n’est pas la seule créature à dépendre du froid, de la neige et des sols gelés. La marmotte et le lagopède ont eux aussi besoin de la toundra alpine pour survivre. Cet habitat est également fréquenté par les gros mammifères comme le grizzli, la chèvre de montagne, le mouflon d’Amérique et le caribou des bois, une espèce en voie de disparition.

Jeunes grizzlis. (2003-12-31), Wayne LynchParcs Canada

Cependant, les scientifiques prévoient que la toundra alpine perdra du terrain dans les parcs des montagnes en raison de la hausse des températures, du dégel du pergélisol et de la progression en altitude des limites forestières.

Chèvre de montagne, parc national Jasper. (2012-09-03), Ryan BrayParcs Canada

Les gestionnaires des parcs surveillent actuellement l’effectif des populations de chèvres de montagne dans le secteur de Lake Louise, car cette espèce sensible joue un rôle utile comme indicateur de l’état de santé de l’écosystème alpin.

Espèces en péril. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Physe des fontaines de Banff – perte sèche 

La physe des fontaines de Banff est une autre espèce menacée par les changements climatiques. Ce gastropode friand de chaleur vit exclusivement dans une poignée de petites sources thermales du parc national Banff. Malheureusement, la configuration changeante des pluies et les récentes sécheresses dans les montagnes ont temporairement tari certains des bassins d’eau qui lui servaient d’habitat!

Gros plan d’une physe des fontaines de Banff. (2019-02-23), Kahli April PhotographyParcs Canada

Il y a cependant une bonne nouvelle : les gestionnaires du parc ont réussi à réintroduire la physe dans des sources d’où elle avait disparu.

Espèces en péril. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Pin à écorce blanche – rétablissement d’une espèce clé 

Le pin à écorce blanche est un conifère subalpin exposé à une grave maladie fongique (la rouille vésiculeuse du pin blanc) et à plusieurs défis d’origine climatique, dont le dendroctone du pin ponderosa, des incendies intenses et l’empiètement par d’autres essences forestières.

Plantation d’un semis de pin à écorce blanche. (2017-09-17), Ryan BrayParcs Canada

Nos gestionnaires réalisent des brûlages dirigés et exécutent des programmes de plantation de semis pour rétablir cette espèce clé dans le parc national Banff et dans d’autres parcs des montagnes.

Cassenoix d’Amérique. (2022-01-24), Amar AthwalParcs Canada

Ces mesures contribuent à préserver la biodiversité et profitent aux animaux qui se nourrissent des graines du pin à écorce blanche, notamment le cassenoix d’Amérique, l’écureuil roux, l’ours noir et le grizzli.

Wapiti et pica. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Surveiller le changement

Depuis la toundra alpine jusqu’aux ruisseaux à truites, en passant par les sources thermales, les gestionnaires des parcs surveillent les changements que subissent la faune et les systèmes naturels afin de mieux comprendre leur vulnérabilité aux changements climatiques.

Les données ainsi recueillies aident Parcs Canada à prendre des décisions qui donnent aux espèces en péril et aux écosystèmes les meilleures chances d’adaptation et de survie.

Arbres infectés par le dendroctone du pin ponderosa. (2019-05-28), Rogier GruysParcs Canada

Ravageurs et maladies 

Des aiguilles rouges partout

Ravageurs et maladies. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Ravageurs et maladies – des aiguilles rouges partout

Les changements climatiques accroîtront la fréquence des épidémies d’insectes, de ravageurs, de maladies, de parasites et d’espèces envahissantes dans les parcs des montagnes. Les plantes, les animaux et même les humains en subiront les contrecoups! 

À la recherche d’un nouveau domicile 

Le dendroctone du pin ponderosa a connu un essor fulgurant dans les parcs des montagnes. Ce ravageur indigène tue les pins (les aiguilles rougissent puis tombent).

Arbres infectés par le dendroctone du pin ponderosa. (2019-05-28), Rogier GruysParcs Canada

Il fait partie du cycle naturel de la vie dans les forêts des montagnes. Cependant, les changements climatiques et la hausse des températures en décuplent les effets. L’épidémie qui en résulte transforme les forêts de certaines régions de l’Ouest canadien depuis des années. 

Ravageurs et maladies. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Insectes dangereux

Les humains risquent de devoir composer avec un nombre accru de maladies dans les parcs des montagnes en raison des changements climatiques. Par exemple, il est prévu que les maladies transmises par les insectes gagneront en fréquence. 

Cela comprend la maladie de Lyme, qui se propage par des tiques, et les maladies transmises par des moustiques, telles que le virus du Nil occidental – qui pourrait aussi infecter de nombreuses espèces fauniques des montagnes!

Cariboooooooooou!

Les maladies et les parasites qui nuisent à la faune des montagnes sont appelés à se répandre par suite de la hausse des températures et de la migration de nouvelles espèces animales venant du Sud. 

Caribou dans le parc national Jasper. (2014-09-21), Ryan BrayParcs Canada

Par exemple, le caribou des bois, une espèce déjà en voie de disparition, pourrait subir les effets de maladies transportées par des chevreuils et d’un nombre accru d’insectes piqueurs et de parasites. 

Ravageurs et maladies. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Parcs Canada et la gestion des maladies et des ravageurs     

Parcs Canada travaille fort pour limiter la propagation des ravageurs, des maladies et des espèces non indigènes dans les parcs des montagnes. Par exemple, les gestionnaires des parcs ont recours aux brûlages dirigés pour accroître la résilience de la forêt face aux épidémies d’insectes.

Protection des cônes du pin à écorce blanche, parc national Kootenay. (2018-07-05), Roslyn JohnsonParcs Canada

De plus, ils gèrent et rétablissent les espèces menacées par les maladies et les insectes, comme le pin à écorce blanche, une essence en voie de disparition. Surtout, ils s’emploient à préserver la santé des écosystèmes, car les écosystèmes sains tolèrent mieux les changements climatiques et les autres perturbations.

Pins à écorce blanche, parc national Jasper. (2017-06-14), Iain ReidParcs Canada

Par exemple, les écosystèmes abritant une grande diversité d’espèces végétales sont plus aptes à se remettre d’une infestation de dendroctones.

Feu de végétation du pic Snarl, parc national Banff, 2015. (2015-08-02), Matt FosterParcs Canada

Incendies

Une question brûlante!

Incendie. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Incendies – une question brûlante!

Au fur et à mesure que notre climat se réchauffe, les incendies gagnent en fréquence et en intensité dans les parcs des montagnes. Les étés sont plus chauds et plus secs, de sorte que la végétation se dessèche. Dans les forêts qui ont perdu toute leur humidité, l’activité humaine (principale cause des feux) et la foudre sont plus susceptibles de déclencher des incendies.

Les feux peuvent aussi être plus intenses et plus dévastateurs, et ils peuvent faire rage pendant de plus longues périodes. Les étés plus longs donnent lieu à une saison des feux plus longue, propice à l’accroissement du nombre d’incendies. Ces changements se répercuteront sur les humains aussi bien que sur les espèces sauvages.

La chaleur monte… et les prix aussi! 

La chaleur extrême ou la sécheresse peuvent créer des conditions qui compliquent la gestion des incendies.

Brûlage dirigé du mont Nestor, parc national Banff, 2009. (2009-09-23), Parcs CanadaParcs Canada

Parcs Canada travaille d’arrache-pied pour éteindre les feux qui compromettent la sécurité des personnes et de l’infrastructure, mais le coût des interventions s’accroît, en raison de la fréquence, de l’intensité et de la durée accrues des incendies.

Incendie. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Pas de feu sans fumée

La fumée qui se dégage des incendies estivaux peut donner lieu à des avertissements relatifs à la qualité de l’air et nuire à la santé humaine. Les incendies plus fréquents accroissent les risques pour les bâtiments des parcs et les lotissements urbains. Par exemple, en 2017, l’incendie Kenow a menacé le village de Waterton, dans le parc national des Lacs-Waterton.

Par bonheur, la majeure partie du village (y compris l’hôtel Prince of Wales, un bâtiment historique) a pu être épargnée grâce à des travaux de planification proactive, à des coupe-feu et à d’autres mesures de prévention prises par Parcs Canada et divers organismes de soutien locaux.

Feu de Kenow : répercussions sur le paysage., Parcs Canada, 2018-06-28, Provenant de la collection : Parcs Canada
Afficher moinsEn savoir plus

Kenow Wildfire: impact on the landscape., Parcs Canada, 2018-06-28, Provenant de la collection : Parcs Canada
Afficher moinsEn savoir plus

Incendie. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Gestion du feu et changements climatiques

Les changements climatiques n’expliquent pas à eux seuls la fréquence accrue des incendies dans les parcs des montagnes. Avant la création des parcs, les forêts locales étaient régulièrement balayées par le feu, un phénomène faisant partie d’un cycle naturel. Cependant, après des décennies de suppression du feu, les forêts sont aujourd’hui envahies par une végétation dense et hautement inflammable.

Équipe de lutte contre les incendies, parc national Jasper. (2013-09-14), Ryan BrayParcs Canada

Les conditions sèches viennent exacerber cette vulnérabilité. Heureusement, les gestionnaires des parcs ont adapté leurs pratiques. Aujourd’hui, ils permettent aux incendies naturels de faire leur œuvre (pourvu qu’il soit sécuritaire de le faire) et ont recours à des brûlages dirigés pour enrichir la diversité des espèces.

Brûlage dirigé, parc national Banff, 2022. (2022-05-08), Alexandria JonesParcs Canada

Ces mesures améliorent la santé de l’écosystème et accroissent la résilience des forêts face aux changements climatiques. Les brûlages dirigés servent également d’outils pour créer des coupe-feu qui protègent les collectivités et l’infrastructure.

Parc national Banff : Le feu et le changement climatique, Parcs Canada, 2021-09-27, Provenant de la collection : Parcs Canada
Afficher moinsEn savoir plus

Banff National Park: Fire & Climate Change, Parcs Canada, 2021-09-27, Provenant de la collection : Parcs Canada
Afficher moinsEn savoir plus

Eau de fonte, champ de glace Columbia. par Parcs CanadaParcs Canada

Recul des glaciers

Ici aujourd’hui, disparus demain!

Mountain Legacy Project, le glacier Athabasca vu en contrebas du pic Wilcox, 2011. (2011-08-28), Mountain Legacy ProjectParcs Canada

Recul des glaciers – ici aujourd’hui, disparus demain!

Les glaciers perdent du terrain partout dans les parcs des montagnes depuis 50 ans, en raison de la hausse des températures et du temps sec. Les scientifiques s’attendent à ce que cette tendance se poursuive.

Selon leurs prévisions, les glaciers de l’Ouest canadien auront perdu environ 70 % de leur volume d’ici 2100. Bon nombre d’entre eux disparaîtront tout simplement, transformant ainsi en profondeur le paysage des montagnes et des prairies avoisinantes!

[Athabasca Glacier from below Wilcox peak] (1917), Bibliothèque et Archives Canada (A. O. Wheeler/Interprovincial Boundary Survey R214/Bibliothèque et Archives Canada/e010675608, 1917)Parcs Canada

Le glacier Athabasca, qui prend naissance dans le champ de glace Columbia, a perdu plus de la moitié de son volume dans les 125 dernières années. Au milieu du XIXe siècle, il faisait deux kilomètres de plus qu’aujourd’hui.

Mountain Legacy Project, le glacier Athabasca vu en contrebas du pic Wilcox, 2011. (2011-08-28), Mountain Legacy ProjectParcs Canada

Ce glacier recule aujourd’hui d’environ 5 m par année et pourrait avoir complètement disparu en 2100.

Les écosystèmes et les collectivités ressentiront de différentes façons les impacts de la disparition des glaciers de montagne. 

Montagnes, glaciers, fleurs et ruisseau, parc national Jasper. (2002), L. SimmonsParcs Canada

Bientôt à sec?

Les glaciers en fonte fournissent une bonne partie de l’eau qui coule dans les rivières de montagne, surtout à la fin de l’été (jusqu’à 35 % du volume dans certains cours d’eau). Cependant, le débit de l’eau dans les montagnes et les prairies avoisinantes diminuera au fur et à mesure que les glaciers perdront du terrain.

Randonnée pédestre en été dans le parc national des Glaciers. (Inconnu), Jacolyn DaniluckParcs Canada

Cette situation amplifiera les risques de sécheresse estivale dans la région semi-aride du Sud de l’Alberta – un grave problème pour les villes, l’agriculture et l’industrie des Prairies.

Arbres infectés par le dendroctone du pin ponderosa. (2019-05-28), Rogier GruysParcs Canada

Dur, dur d’être vert

La diminution des eaux de fonte estivales et les conditions sèches exerceront un stress sur les forêts des montagnes et accroîtront les risques d’incendie, de prolifération de ravageurs forestiers et de perte d’habitat faunique.

Le manque d’eau pourrait également réduire la superficie du couvert forestier dans les vallées et les plaines inondables. Certaines essences forestières pourraient être remplacées par d’autres. Du coup, la composition et l’apparence des paysages de montagne s’en trouveront modifiées.

Truite fardée versant de l’ouest. Parc national Banff. (Inconnu), Bill HuntParcs Canada

Eau chaude 

La disparition des glaciers aura aussi des incidences sur les poissons des montagnes. La truite fardée du versant de l’ouest et l’omble à tête plate sont des espèces indigènes qui aiment les eaux froides. Cependant, les ruisseaux et les lacs qui leur servent d’habitat se réchauffent en raison de la diminution du volume d’eau de fonte provenant des glaciers et du manteau neigeux.

Cette situation pourrait menacer les truites indigènes dans l’avenir et nuire aux loutres, aux aigles et aux balbuzards pêcheurs qui s’en nourrissent.

Chercheurs sur le glacier Illecillewaet. (2013-07-26), Parcs CanadaParcs Canada

Feu et glace 

La suie et la cendre que laissent dans leur sillage les grands incendies estivaux noircissent souvent la surface des glaciers de montagne, qui absorbent ainsi davantage la chaleur du soleil et fondent encore plus rapidement. Cet effet est exacerbé par l’augmentation du nombre d’incendies causés par les changements climatiques. 

Mountain Legacy Project, le glacier Athabasca vu en contrebas du pic Wilcox, 2011. (2011-08-28), Mountain Legacy ProjectParcs Canada

Scientifiques des parcs – étude et surveillance des glaciers 

Parcs Canada appuie la tenue de recherches sur le recul des glaciers pour aider les gestionnaires à parer aux conséquences futures.

Travail de terrain dans le parc national Jasper. (2014-03-11), Ryan BrayParcs Canada

Les scientifiques mesurent chaque année les différentes caractéristiques des glaciers – taille, masse, volume, longueur, épaisseur, superficie et rythme de disparition – de même que les changements qui surviennent dans les chutes de neige, le volume d’eau de fonte glaciaire, les profils météorologiques locaux et de nombreux autres facteurs.

La glaciologie au parc national des Glaciers., Parcs Canada, 2018-10-04, Provenant de la collection : Parcs Canada
Afficher moinsEn savoir plus

Glaciology in Glacier National Park., Parcs Canada, 2018-10-04, Provenant de la collection : Parcs Canada
Afficher moinsEn savoir plus

Plaque de glace dans le secteur du lac Maligne, dans le parc national Jasper. (2016-08-23), Aaron OsickiParcs Canada

Archéologie des plaques de glace

Trésors cachés 

Paysage alpin. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Archéologie des plaques de glace – trésors cachés 

Dans les hauts sommets du parc national Jasper et dans d’autres régions alpines du monde, la hausse des températures a donné lieu à des découvertes remarquables!

La fonte des plaques de glace a mis au jour de très vieux objets façonnés ainsi que des vestiges d’animaux et de plantes qui étaient demeurés cachés et préservés dans la glace, parfois depuis des milliers d’années! 

Bon nombre de ces artefacts sont faits de bois, d’os, de ramures de cervidés, de peaux d’animaux ou de plumes – des matériaux qui se seraient décomposés depuis fort longtemps s’ils n’avaient pas été préservés par la glace.

Ces découvertes rares nous fournissent de nouvelles informations sur le mode d’occupation antérieur des paysages alpins par les humains et sur l’évolution de nos environnements de montagne au fil du temps.

En quoi consistent les « plaques de glace »? 

Si les conditions estivales le permettent, la zone alpine supérieure demeure émaillée de plaques de neige. La neige s’accumule au même endroit d’année en année et se transforme progressivement en glace, pour former une « plaque de glace ».

Plaque de glace dans le secteur du lac Maligne, dans le parc national Jasper. (2016-08-23), Aaron OsickiParcs Canada

Contrairement aux glaciers, ces plaques de glace ne se meuvent pas; elles restent parfois en place pendant plusieurs milliers d’années. (Par exemple, une plaque du parc national Jasper contient de la glace qui s’est formée il y a 5 800 ans!)

Objets façonnés par l’humain découverts dans des plaques de glace

Les peuples anciens chassaient souvent le gibier près de plaques de glace de la zone alpine, et tout objet perdu à ces endroits (flèches, outils ou morceaux de cuir) risquait d’être pris dans la glace et préservé, comme dans une capsule temporelle. 

Beaucoup de vestiges d’anciens animaux (comme des bois de caribous, des os de bisons, des plumes, de la fourrure, du cuir et des dents) ont également été préservés dans ce « congélateur » naturel. 

Gros plan d’une plaque de glace. (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Dans certaines plaques de glace du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest (notamment dans le parc national Kluane), les archéologues ont découvert des artefacts remarquables, dont des fléchettes, des outils en bois et en pierre, des mocassins en cuir et même des restes humains vieux de 3 300 ans! 

Jusqu’à présent, la plupart des vestiges découverts près des plaques de glace du parc national Jasper n’étaient pas des objets façonnés. En 2014, les scientifiques ont néanmoins trouvé des manches en bois modifiés (l’un d’eux était vieux de 2 500 ans!) qui laissent entrevoir une présence humaine dans le secteur.

Lanière de cuir. (2019-06-26), Bob DaweParcs Canada

L’année suivante, tout près de la frontière entre l’Alberta et la Colombie-Britannique, dans le parc provincial du Mont-Robson, des archéologues ont découvert une lanière de cuir vieille de 345 ans. Elle provenait peut-être d’un collet de piégeage, d’un mocassin ou d’un sac de voyage. Cet objet a été abandonné à cet endroit juste avant l’arrivée des Européens dans la région.

Les archéologues sont optimistes à l’idée de trouver d’autres artefacts préhistoriques, à mesure que les plaques de glace fondent dans les parcs des montagnes et ailleurs dans les Rocheuses. 

Une plaque de glace qui fond. (2010-07-18), Mike DonnellyParcs Canada

Pourquoi l’archéologie des plaques de glace est-elle une course contre la montre?

Partout dans le monde, les plaques de glace fondent rapidement et disparaissent sous l’action des changements climatiques. Lorsqu’ils sont exposés à l’atmosphère, les artefacts délicats qui sont préservés à l’intérieur de ces plaques ne mettent généralement que quelques années à se désintégrer.

Les scientifiques doivent donc se hâter de trouver ces vestiges des temps anciens avant qu’ils ne disparaissent avec les plaques de glace qui les protégeaient! 

Paysage « Des montagnes de changements ». (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Que fait Parcs Canada pour lutter contre les changements climatiques? 

Parc national Forillon. (2011-10-19), Parcs CanadaParcs Canada

Que fait Parcs Canada pour lutter contre les changements climatiques? 

Parcs Canada protège de vastes étendues de terre, d’eau douce et d’eau salée d’un bout à l’autre du pays. Ces milieux naturels sont essentiels à l’atteinte des objectifs du Canada en matière de conservation et de biodiversité. Ils jouent également un important rôle stratégique dans la lutte contre les changements climatiques.

Parcs Canada gère les aires protégées afin de conserver les espèces et de préserver la santé des écosystèmes. Ce faisant, il contribue à réduire les effets des dérèglements climatiques et aide les humains et les espèces sauvages à s’adapter aux changements.  

Surveillance de l’intégrité écologique. (2015-08-13), Carmen WongParcs Canada

Des solutions naturelles et des écosystèmes aux pouvoirs extraordinaires

Pour lutter contre les changements climatiques, Parcs Canada axe le gros de ses interventions sur la protection, le rétablissement et la gestion des écosystèmes du pays, en exploitant les meilleures données à sa disposition. Ces interventions revêtent une importance cruciale, parce que les écosystèmes en santé font partie d’une « solution naturelle » au problème des changements climatiques.

Mais qu’est-ce que tout cela signifie au juste? Pour le comprendre, il suffit de comparer les écosystèmes sains à des « superhéros » naturels dotés de pouvoirs extraordinaires qui les aident à composer avec les changements climatiques.

Forêt pluviale. (1995-12-31), Wayne LynchParcs Canada

Par exemple, les écosystèmes en santé peuvent… 

…capter et stocker du CO2, principale cause des changements climatiques anthropiques  (engendrés par les humains).

En kayak sur la rivière Rouge. (2014-09-15), Scott MunnParcs Canada

…fournir de l’air pur, de l’eau propre et d’autres « services écosystémiques » qui tiennent lieu de système de maintien de la vie pour les humains et les animaux aux prises avec les effets des changements climatiques.

Motocyclettes dans le parc national Kootenay. (2019-06-28), Zoya LynchParcs Canada

…préserver la santé des bassins hydrographiques (y compris des forêts et des milieux humides) qui régulent l’écoulement de l’eau et protègent les collectivités situées en aval contre les sécheresses, les inondations, l’érosion et les autres conséquences des changements climatiques.

Caribou dans le parc national Jasper. (2014-09-21), Ryan BrayParcs Canada

…protéger les espèces et la biodiversité, en procurant aux animaux sauvages l’espace nécessaire pour circuler et s’adapter aux transformations que subissent leur paysage et leur habitat sous l’effet des changements climatiques.

Pins à écorce blanche sur une montagne. (2017-09-12), Ryan BrayParcs Canada

…se remettre plus rapidement des effets des changements climatiques, parce que les écosystèmes sains et diversifiés sont plus résilients et moins vulnérables aux perturbations comme les incendies ou les ravageurs forestiers.

Travail de terrain dans le parc national Jasper. (2014-03-11), Ryan BrayParcs Canada

…jouer le rôle de « laboratoires vivants », qui permettent aux scientifiques de surveiller les incidences des changements climatiques sur les systèmes naturels; ils nous est ainsi possible de prédire les impacts futurs et de planifier des mesures qui protégeront les humains tout en procurant aux espèces sauvages les meilleures chances d’adaptation et de survie.


Castor américain. (1988), Wayne LynchParcs Canada

Parcs Canada gère les aires protégées afin de les garder en santé et de préserver les « pouvoirs extraordinaires » de leurs écosystèmes. Il veille ainsi à ce qu’elles continuent de nous procurer des bienfaits et des « solutions naturelles » aux changements climatiques. 

Sud de l’Okanagan et Similkameen. (2017-10-26), Éric LaflammeParcs Canada

Agrandir et rétablir les aires protégées du Canada 

Les écosystèmes en santé qui sont interreliés engendrent de nombreux bienfaits. Ils aident les humains et les espèces sauvages à s’adapter aux changements climatiques, et ils en atténuent les pires effets. Il est donc important de protéger une diversité d’écosystèmes à l’échelle du paysage. Plus il y aura d’aires protégées, mieux nous nous porterons! 

Littoral arctique, parc national Qausuittuq. (2017-08-05), Jovan SimicParcs Canada

Agrandir le réseau d’aires protégées

Avec des partenaires régionaux et des collectivités autochtones, Parcs Canada agit rapidement afin de créer de nouvelles aires protégées ou d’en faciliter la création d’un bout à l’autre du pays. On vise ainsi à protéger au moins 30 % des terres et 30 % des océans du Canada d’ici 2030. 
(Cibles en vigueur en novembre 2022).

Trois ours polaires. (2006-07-28), H. WittenbornParcs Canada

Parcs Canada cherche aussi à relier les aires protégées pour créer des réseaux élargis à l’intérieur desquels la faune pourra migrer et s’adapter aux conditions climatiques changeantes.

Retour du bison, parc national Banff. (2017-02-02), Dan RaflaParcs Canada

Rétablir l’intégrité écologique 

Parcs Canada s’emploie aussi à rétablir les écosystèmes endommagés et contribue au rétablissement des espèces en péril. Par exemple, il a entrepris divers projets de conservation pour rétablir les forêts de pins à écorce blanche dans les parcs des montagnes et pour réintroduire le bison dans certains secteurs du parc national Banff.

Semis de pin à écorce blanche. (2017-09-12), Ryan BrayParcs Canada

Le rétablissement accroît la résilience des écosystèmes face aux changements climatiques et leur permet de continuer à fournir divers bienfaits aux humains et aux espèces sauvages en cette ère de réchauffement.

Randonnée dans le parc national Vuntut. (1997-12-31), Wayne LynchParcs Canada

Adaptation et atténuation

Parcs Canada ne fait pas que protéger une diversité d’écosystèmes et d’espèces : il lutte directement contre les changements climatiques par deux moyens importants : l’atténuation et l’adaptation

Nuages. (2008-09-11), Dale WilsonParcs Canada

Atténuation – réduire le CO2 atmosphérique

L’atténuation consiste à réduire la quantité totale de gaz à effet de serre dans l’atmosphère afin de limiter l’ampleur du réchauffement planétaire. Pour atténuer les effets des changements climatiques, il faut soit réduire les émissions de gaz à effet de serre, soit retirer des gaz à effet de serre de l’atmosphère. 

Parcs Canada réduit les émissions de gaz à effet de serre en modifiant ses façons de faire. Avec d’autres ministères fédéraux, il s’est donné comme objectif de diminuer de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport aux niveaux de 2005). et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
(Cibles en vigueur en novembre 2022).

Chalet Windy Lodge avec panneau solaire. (2017-02-11), Dillon WattParcs Canada

Voici les mesures prises jusqu’à présent : achat de véhicules à faibles émissions, adoption de technologies axées sur de nouvelles sources d’énergie (comme les panneaux solaires dans les chalets de patrouille de l’arrière-pays!), appui à des moyens de transport de remplacement, réduction des émissions liées aux déchets et sensibilisation des visiteurs à la réduction du CO2.

En travaillant ensemble, nous pouvons changer les choses!

Lotissement urbain de Waterton après le feu de forêt de Kenow, en 2017. (2017-09-16), Dan RaflaParcs Canada

Adaptation – gérer l’inévitable 

L’adaptation désigne le fait de s’ajuster aux effets des changements climatiques qui sont impossibles à éviter. Le concept suppose les mesures suivantes : prévoir les problèmes avant qu’ils ne surviennent et planifier des mesures d’intervention efficaces, réduire les vulnérabilités et limiter les pires effets.

Ours noir se nourrissant d’un wapiti femelle après le feu de forêt de Kenow. (2017-09-15), Dan RaflaParcs Canada

D’abord et avant tout, l’adaptation vise à permettre aux humains et aux espèces sauvages d’« affronter la tempête » et de s’ajuster aux nouvelles conditions. Dans certains parcs nationaux, ce travail consistera à gérer les écosystèmes et à en préserver la résilience au fur et à mesure qu’ils se transforment pour devenir des entités nouvelles. 

Entretien d’une station météo, parc national Quttinirpaaq. (2016-07-13), Ryan BrayParcs Canada

Heureusement, Parcs Canada et ses partenaires possèdent les outils, les connaissances et l’ingéniosité nécessaires pour s’adapter. Dans les parcs des montagnes et d’un bout à l’autre du pays, Parcs Canada s’emploie à… 

Brûlage dirigé, parc national Pukaskwa, Ontario. (2012-05-14), Lyn ElliottParcs Canada

…gérer les écosystèmes afin de les garder en santé et d’assurer leur résilience face aux changements climatiques. 

Échantillonnage de l’eau dans le parc national et la réserve de parc national Kluane. (2015-06-17), Carmen WongParcs Canada

…surveiller les changements qui surviennent pour évaluer la vulnérabilité des systèmes naturels, prédire les défis à venir et planifier des mesures d’adaptation. 

Plantation de pins à écorce blanche. (2017-09-12), Ryan BrayParcs Canada

…rétablir les espèces et les habitats qui ont subi les contrecoups des changements climatiques (p. ex. pin à écorce blanche).

Protéger l’hôtel Prince of Wales. (2017-09-11), Dan RaflaParcs Canada

…réduire les impacts tels que les inondations, les sécheresses, les incendies, la perte d’habitat, la perte de bâtiments et d’autres éléments d’infrastructure ainsi que les dommages aux trésors historiques et culturels. 

Discussion sur le pin à écorce blanche dans le parc national Banff. (2016-09-17), Scott MunnParcs Canada

…sensibiliser les visiteurs au fait que personne ne peut échapper aux changements climatiques. Nous sommes tous touchés! 

Vue d’un paysage urbain à partir du parc urbain national de la Rouge. (2014-09-16), Scott MunnParcs Canada

Les effets des changements climatiques ne se font pas sentir uniquement dans les parcs des montagnes du Canada. Il s’agit d’un phénomène mondial qui nous touche tous. Quels changements avez-vous remarqués dans votre coin du monde? 

En kayak dans le parc national Jasper. (2015-06-14), Ryan BrayParcs Canada

Pour en savoir plus sur les changements climatiques et les solutions fondées sur la nature à Parcs Canada :

parcs.canada.ca/climat

Titre « Des montagnes de changements ». (2019-08-12), Daughter CreativeParcs Canada

Les sources utilisées pour créer cette exposition comprenaient :

Agence Parcs Canada. « Huit choses à savoir sur les solutions naturelles aux changements climatiques »,
https://www.pc.gc.ca/fr/nature/science/climat-climate/huit-eight.

Agence Parcs Canada. « L’étude du retrait glaciaire », https://www.pc.gc.ca/fr/pn-np/bc/glacier/nature/recherche-research/glacier.

Agence Parcs Canada. « Sauvegarder le pin à écorce blanche et le pin flexible »,
https://www.pc.gc.ca/fr/nature/science/conservation/feu-fire/feuveg-fireveg/veg-veg/pin-pine.

BUSH, E. et LEMMEN, D. S. « Rapport sur le climat changeant du Canada », Ottawa, gouvernement du Canada, 2019, https://changingclimate.ca/CCCR2019/fr/.

Groupe de travail sur le changement climatique du Conseil canadien des parcs. « Parcs et aires protégées du Canada : aider le Canada à faire face au changement climatique », Agence Parcs Canada au nom du Conseil canadien des parcs, 2013, https://publications.gc.ca/collections/collection_2018/pc/R62-434-2013-fra.pdf.

Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. « Changements climatiques 2014 : Rapport de synthèse », Genève, 2014, 151 p., https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/publications/.

HUNT, W.A. « Banff National Park State of the Park Report : Resource Conservation Technical Summaries 2008 to 2017 », Parcs Canada, rapport technique non publié, 2018.

PARKER, S. « Parlons changements climatiques : Région des montagnes », Rapport préparé pour le Bureau du scientifique en chef des écosystèmes de Parcs Canada, version 1.2, 2017.

PARKER, S. « Supplemental Climate Information: Lake Louise (Banff), Yoho and Kootenay National Parks », Rapport préparé pour le Bureau du scientifique en chef des écosystèmes, 2018.

Sharma, T., Kurz, W.A., Fellows, M., MacDonald, A.L., Richards, J., Chisholm, C., Seutin, G., Richardson, K., Keenleyside, K. (s.d.). <<Série de l’Atlas du carbone de Parcs Canada : Dynamique du carbone dans les forêts des parcs nationaux du Canada>>. Rapport scientifique. Agence Parcs Canada, Gatineau (Québec) Canada.
 

ZUKIWSKY, J. et coll. « Town of Canmore Climate Change Adaptation Background Report and Resilience Plan », rapport préparé au nom de la Ville de Canmore, 2016, https://canmore.ca/residents/stewardship-of-the-environment/climate-change-adaptation-plan.

Crédits : histoire

Des montagnes de changements est une histoire créée par l’Agence Parcs Canada.
 
Cette exposition présentée sur la plateforme Google Arts & Culture se base sur Des montagnes de changement : les changements climatiques dans les parcs nationaux des montagnes du Canada, une exposition physique créée pour le lieu historique national du Musée-du-Parc-Banff en 2019 par Parcs Canada (Programmes patrimoniaux, Unité de gestion de Banff).
 
Concept, rédaction et conception de l’histoire : Angus Leech
Conception et présentation interactive : Cam Fisher
Graphisme : Daughter Creative
 
Conseillers en matière de contenu spécial :
Parcs Canada, équipe de la science des écosystèmes (un grand merci à Scott Parker et à Tara Sharma).
Parc national Banff, équipe de la conservation des ressources (un grand merci à Bill Hunt et à Jane Park).
Parcs Canada, équipe des nouveaux médias. 
Parcs Canada, équipe des relations externes et de l’expérience du visiteur.

Pour en savoir plus sur le lieu historique national du Musée-du-Parc-Banff :

parcs.canada.ca/museeduparcbanff

Crédits : tous les supports
Il peut arriver que l'histoire présentée ait été créée par un tiers indépendant et qu'elle ne reflète pas toujours la ligne directrice des institutions, répertoriées ci-dessous, qui ont fourni le contenu.
Accueil
Découvrir
Jouer
À proximité
Favoris