Conception : Parcs Canada
Parcs Canada
Bienvenue au lieu historique du Fort-St. James!
Vous êtes sur le point de remonter le temps, à l’époque où la traite des fourrures était la principale activité économique de la Colombie-Britannique, et où le fort St. James était le centre administratif du district de Nouvelle-Calédonie. Faites l’expérience du lieu historique national du Fort-St. James!
Vous suivrez les traces des premiers commerçants de fourrures tel que Douglas, Fraser et des milliers de membres de la Première Nation des Dakelh (aussi appelés les Porteurs) qui ont appelé la région leur terre natale pendant des millénaires. Après avoir parcouru un sentier le long des rives herbeuses du Nak’al Bun (le lac Stuart), vous verrez les marches d’un escalier que vous emprunterez. Une fois en haut de ces marches, vous verrez un mât où flotte le drapeau de la Compagnie de la Baie d’Hudson qui pourrait vous donner l’impression d’être de retour en 1896.
Pendant la saison estivale, à l’intérieur des bâtiments, nos interprètes compétents, reconnaissables à leur costume d’époque, vous parlent des commerçants de fourrures et des Dakelh, de leurs liens de collaboration, de leur travail et de leur existence il y a plus d’un siècle.
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Sur le sentier longeant le lac
Promenez-vous jusqu’aux marches vous menant jusqu’au domaine historique. Pendant votre promenade, admirez la vue sur le lac Stuart, également appelé le Nak’al Bun. Parcourez le sentier qui mène à l’escalier pour vous rendre jusqu’au mât.
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Le mât
Tous les matins d’été, à l’ouverture du site, le personnel hisse le drapeau de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Cette tradition remonte à plus de 100 ans, à l’époque où le Fort-St. James était un poste de traite de fourrures. Les vents forts venant du lac Stuart font pratiquement partie de l’expérience au Fort-St. James.
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Explorons les bâtiments!
Les nombreux trottoirs de bois sur le site ont été construits pour relier les bâtiments principaux entre eux. En outre, ces trottoirs de bois facilitaient le transport des chariots lourds de marchandises, de provisions et de fourrures. Aujourd’hui, ils créent une expérience agréable pour les visiteurs qui s’y baladent.
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L’entrepôt de fourrures
L’entrepôt de fourrures est l’un des meilleurs exemples de bâtiments typiques de la rivière Rouge destinés à la traite des fourrures au Canada. Le style de construction qui le caractérise était à l’origine utilisé aux postes de traite de fourrures de la vallée de la rivière Rouge au Manitoba, d’où son nom.
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Construit en 1888
L’entrepôt de fourrures a été construit en 1888. Avec le temps, le bois utilisé pour le bâtir a révélé des marques laissées par les personnes qui ont pris part à sa construction. En effet, les huiles sur leurs mains ont laissé des traces distinctives qui sont visibles sur le plafond de l’entrepôt encore aujourd’hui.
Les murs de l’entrepôt sont également recouverts de marques et de signatures de personnes qui ont travaillé au fort. Au fur et à mesure que les employés comptaient les peaux d’animaux, ils marquaient les murs pour mieux garder une trace du décompte. Même les poutres portent encore des marques de coups de haches, preuves du travail nécessaire pour transformer des troncs d’arbre en billots.
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La cache à poisson
L’idée de la cache à poisson vient de la Première Nation des Dakelh. Le bâtiment a été construit de façon surélevée pour décourager les prédateurs.
Les peuples Dakelh (ou Porteurs) bâtissaient des caches à poissons surélevées pour conserver du saumon séché pendant l’hiver. Les techniques de pêche des Dakelh étaient très spécialisées et sophistiquées. Selon les conditions de l’eau, les poissons étaient pêchés à l’aide de sept différents types de fascines et de trappes. Il y a de nombreuses autres descriptions de ces techniques de pêche, dont un bon nombre exprime de l’émerveillement et de l’admiration. Chaque résident du Fort St-James entre 1820 et 1821 avait une ration de quatre poissons par jour. Quant aux personnes qui travaillaient pendant l’hiver, elles recevaient huit poissons par jour, ce qui devait aussi suffire à nourrir les chiens.
Se nourrir uniquement de poisson tout l’hiver?
Parfois, la vie au fort pendant l’hiver était difficile. Le saumon séché permettait de nourrir les employés et était une source de protéines pendant les périodes les plus sombres de l’hiver. Si le gibier se faisait rare ou que les provisions au fort s’amenuisaient, le saumon constituait une denrée vitale pour survivre au fort St. James.
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Entrez dans la maison des employés
La maison des employés, construite en 1884, était une résidence pour le personnel de la compagnie et a aussi accueilli des porteurs de marchandises, des équipages de bateaux et des visiteurs. Simple, ce bâtiment gardait ses occupants au chaud et a vu passer des personnages importants et colorés au plus fort des activités de la traite des fourrures en Nouvelle-Calédonie.
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Imaginez-vous vivre ici.
Le bâtiment a également servi d’école pour des élèves en bas âge et de résidence privée dans les années 1930 et 1940. Les murs étaient souvent tapissés d’articles de magazines, comme ceux que vous pouvez voir. Ils étaient non seulement efficaces pour empêcher l’air froid d’entrer, mais également une lecture digne de ce nom!
Si vous vous étiez promenés sur le site du Fort-St. James en 1896, vous auriez eu l’occasion de croiser George Holder, Vitalle LaForte, Louis Grostete, Donald Todd et bien d’autres figures. Ces hommes ont exécuté des tâches telles que la coupe du bois de chauffage, le battage du foin et la navigation et l’entretien d’une goélette.
Les caravanes de marchandises faisaient partie intégrante du fonctionnement du fort, et ceux qui en étaient responsables étaient souvent des personnages hauts en couleur qui cohabitaient dans la maison des hommes. Le plus particulier d’entre eux était un homme appelé « Cataline », un porteur d’origine mexicaine qui parcourait de nombreux sentiers du nord de la Colombie-Britannique. Il a une statue au centre d’accueil d’Hazelton qu’on peut visiter aujourd’hui, un témoignage des liens avec l’intérieur des villes actuelles de la province forgés grâce à des déplacements et à l’approvisionnement effectués sur les routes de la traite des fourrures d’antan.
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La maison des interprètes a été érigée en 1889. Ce bâtiment ressemblait à celui qui se dresse à sa place aujourd’hui. Son nom vient du fait qu’un employé de la Compagnie de la Baie d’Hudson y vivait pendant qu’il travaillait en tant qu’interprète pour le fort. Le bâtiment d’origine a été détruit par un incendie en 1926.
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Les jardins
Vous êtes en train de regarder l’un des plus vieux jardins du nord de la Colombie-Britannique. Déjà, le 22 mai 1811, le commerçant en fourrures Daniel Harmon déclarait ceci : « Nous avons planté nos pommes de terre, semé de l’orge, des navets et du maïs, qui sont nos premières cultures. »
Pendant les premières années du fort, la pauvreté du sol et le gel imprévisible ont entravé les efforts pour produire des récoltes à grande échelle. Avec les années, le sol dur a petit à petit été transformé pour devenir fertile et propice à l’agriculture. George Simpson a fait remarquer en 1862 que le Fort-St. James avait « toutes sortes de légumes » qui poussaient dans le jardin. De plus, le bétail a également joué un rôle clé dans l’approvisionnement du fort en nourriture : M. Simpson mentionnait 30 têtes de bétail et une douzaine de chevaux. Aujourd’hui, le jardin est entretenu par le personnel de Parcs Canada et des bénévoles communautaires.
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Le magasin
Le magasin servait à échanger des fourrures contre des vivres et de l’argent.
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1896
Il abritait toutes les marchandises liées à la traite et était adjacent à un bureau dans lequel un commis avait aussi son lit. Vous pouviez y acheter de tout : des aliments, des tissus, et même de la teinture pour cheveux (si l’encre noire répondait à vos besoins)!
Le magasin n’a pas toujours été bien approvisionné. Durant les premières années du fort, il était difficile de transporter des matériaux jusqu’à celui-ci. Mais vers 1896, le magasin était bien approvisionné. Parmi les produits populaires, on pouvait acheter le « Perry Davis Vegetable Painkiller », un antidouleur. Il porte ce nom, car il est composé d’huile végétale, de 8 onces d’opium et de 5 gallons d’alcool. Cette mixture ne devait pas guérir tous les maux, loin de là, mais soulageait assurément votre douleur.
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La résidence de l’officier
Au fil des ans, la résidence de l’officier a accueilli de nombreux « facteurs en chef » du Fort-St. James, dont A. C. Murray, ainsi que sa famille, en 1896. De son bureau dans la résidence, M. Murray assurait la supervision des activités des postes de traite des fourrures et des routes qui sillonnaient la région.
Un centre d’activités animé pour la Nouvelle-Calédonie
La résidence de l’officier était un centre d’activités pour le fort, que les employés et les ouvriers visitaient lors de rencontres sociales organisées par la famille Murray durant les congés et dans le cadre d’occasions spéciales.
Une des expériences les plus exceptionnelles dans ce bâtiment était la nourriture qu’on y servait!
Une alimentation de qualité supérieure était un aspect important de la vie à la maison de l’officier, et ce trésor était partagé avec les employés lors d’occasions spéciales. Les interprètes qui travaillent sur le site aujourd’hui peuvent être aperçus en train de faire cuire du pain ou un délicieux ragoût au bœuf, ou de servir du thé en après-midi. Un peu comme on le faisait en 1896.
La résidence de l’officier était un centre d’activités pour le fort, que les employés et les ouvriers visitaient lors de rencontres sociales organisées par la famille Murray durant les fêtes et dans le cadre d’occasions spéciales. Elle servait de résidence privée après la fin des activités de la Compagnie de la Baie d’Hudson, et, à la suite de l’acquisition du Fort-St. James par le Service canadien des parcs, il a été restauré avec amour pour lui donner son aspect actuel en 1977.
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Courses de poulets de calibre mondial?
Durant l’été, le personnel du site anime des courses de poulets mondialement connues, juste ici, au Fort-St. James. Bien que le site permettait aux employés du passé de se réunir à de nombreuses occasions, souvent pour faire des paris en plein cœur du site, les courses de poulets (à notre connaissance) n’existaient pas en 1896.
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Et maintenant, laissons derrière nous le domaine historique des bâtiments patrimoniaux, et retournons au centre d’accueil du site!
Maintenant que vous avez quitté les bâtiments historiques, vous vous tenez actuellement au milieu d’un espace consacré à un événement festif tenu au Fort-St. James. Pendant les mois d’été, c’est ici que palpite le cœur de ce lieu historique, l’endroit où sont organisés des événements et où la communauté se rassemble. Durant ces moments, vous serez témoins d’un aspect caractéristique du Fort-St. James : le lien profond entre la communauté et son histoire.
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Au-delà des clôtures et des champs de ce fort se trouvent des lacs spectaculaires, des lieux culturels et une histoire passionnante, mais également la possibilité pour une vaste gamme de visiteurs d’effectuer des randonnées et des activités nautiques. Prenez le temps d’en profiter et de les découvrir!
Interprètes sympathiques à Fort St. JamesParcs Canada
Assurez-vous de planifier une visite au Fort-St. James cet été
Nous vous remercions d’avoir pris le temps de visiter de manière virtuelle le lieu historique national du Fort-St. James!
Pour en savoir plus sur une véritable visite du Fort, consultez notre site Web.
Une vue sur le lac Stuart avec des chaises rougesParcs Canada
Pour plus d'occasions d'explorer des lieux gérés par Parcs Canada
Google Street View à Parcs Canada.
Contenu tiré d’extraits de la visite audioguidée du lieu. (2022)
Communiquez par courriel avec le lieu historique national du Fort-St. James pour obtenir davantage de renseignements.
Toutes les photos sont attribuées à Parcs Canada.
« Lieu historique national du Fort-St. James » sur Google Arts et Culture est une histoire produite par Parcs Canada.
Visitez le site web de Parcs Canada.
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