Urban E_Scape 32 (2008), Dionne SimpsonLa Banque d'art du Conseil des arts du Canada
Dionne Simpson déconstruit l’information spatiale. Ce tableau montre un paysage urbain brumeux, avec échafaudages et câbles. En regardant de plus près, on voit que chaque forme se compose d’une série de cellules.
L’artiste détisse la toile en tirant sur ses fils. Cette technique s’inspire d’une forme d’art de l’Afrique de l’Ouest. Dans cette œuvre multifacettes, elle utilise divers matériaux : cire, teinture à cheveux et peinture liquide.
De petites bulles se sont formées dans la cire. Les pigments bruns semblent étampés sur la toile et créent leur propre motif pointillé, ce qui montre l’empreinte tissée des fils de la toile.
Les cellules blanches et ocre créent un motif d’échiquier. À gauche, les motifs sont plus irréguliers, mais si on regarde vers la droite, on remarque que les cellules s’organisent en une séquence plus formelle de losanges.
Des caractères de typographie sont inclus dans les grilles et les mots VALUE, CREDIT et DESIRE se répètent. Les lettres se détachent, s’enfuient des mots, et prennent d’autres significations. L’artiste nous présente une carte conceptuelle qui décode les structures de l’art, de l’architecture et du langage.
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