Considérations élémentaires sur l'interprétation de la mécanique quantique A. Einstein (4)

Nous nous posons ensuite la question suivante : la mécanique quantique (et l'approximation qui en découle) implique-t-elle la description réelle de corps macroscopiques fournie par la mécanique classique ? Ou, s'il n'est pas possible de répondre par l'affirmative à cette question, quand est-ce le cas ? Prenons un exemple concret. Exemple spécifique… Le système est constitué d'une balle d'environ 1 mm de diamètre qui effectue un mouvement de va-et-vient (le long de l'axe x d'un système de coordonnées) entre deux murs parallèles (distants d'environ 1 m). Les collisions sont idéalement élastiques. Dans ce système macroscopique idéalisé, nous imaginons que les murs sont remplacés par des expressions d'énergie potentielle "vive" dans lesquelles seules peuvent intervenir les coordonnées des points matériels constituant la balle. Il est convenu que ces processus de réflexion n'établissent pas de lien entre la coordonnée x du centre de gravité de la balle et ses coordonnées "intérieures" (y compris les coordonnées de l'angle). Par conséquent, dans le but que nous poursuivons, la position de la balle (indépendamment de son rayon) peut être décrite uniquement par la coordonnée x. En matière de mécanique quantique, ce processus implique une énergie vive. L'onde de de Broglie (fonction Ψ) est alors harmonique dans la coordonnée temporelle. En outre, elle ne diffère qu'entre X = et 2 = + de O.