A l’origine, en 1818, le vélocipède est pensé pour faciliter la course et la rendre plus efficiente tout en supprimant la contrainte du poids du coureur. Si l’action des jambes est ainsi optimisée, celle des bras n’est d’aucune aide à la propulsion. En 1892, Un jeune peintre émailleur français, James Valère, dépose un brevet d’invention pour un système de propulsion des vélocipèdes au moyen des pieds et des deux mains, permettant une augmentation de vitesse, le tout combiné avec un dispositif de direction par les deux mains. Jusque-là, ceux qui se sont lancés dans cette voie ont mis en œuvre soit le pédalier et les pédales, soit des leviers ou des manivelles à mains, mais jamais les deux à la fois. La bicyclette et le tricycle Valère, qu’il nomme Néo-Vélo, sont les plus complexes et évolués jamais construits qui se propulsent par pédalage rotatif combiné à l’action des membres supérieurs. Il permet réellement au cycliste de courir. Travaillant en secret, James Valère essaye son tricycle de 36kg pour atteindre la vitesse de 40 km/h sur piste. Plus tard, lors de l’essai de sa bicyclette de 23kg au bois de Boulogne, il croise le cycliste Henri Farman, futur pionnier de l’automobile et de l’aviation, et lui propose une course. Après 300 m, Farman est distancé et on en reste là … La nouvelle fait grand bruit, mais trop complexe et couteuse, la nouvelle machine ne rencontre pas le succès escompté et il n’y a pas de production industrielle
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