Au milieu du 19e siècle, apparaît une nouveau type d’équipement de plongée dit ouvert. Techniquement, ce nouveau système est caractérisé par un circuit d’air arrivant par un tuyau dans le casque à hauteur du cou et s’échappant du corset au niveau de la ceinture. Le casque est en métal, le corset en cuir et le pantalon en étoffe de caoutchouc. Toutes ces parties sont imperméables à l'eau et à l'air. L’alimentation en air est assurée par une pompe foulante, placée en surface, et manœuvrée en permanence par une personne. Un lest largable et des chaussures plombées permettent au plongeur de se stabiliser au fond de l'eau. La pompe doit fournir en permanence une quantité d'air supérieure au besoin du plongeur pour empêcher l'eau de pénétrer à l'intérieur du corset. Ainsi, il peut exécuter sous l'eau tous types de travaux. Pour remonter à la surface, il détache son collier de lest. Une fois hissé hors de l'eau, il dévisse le bouchon placé devant sa bouche qui lui permet de retrouver l'air libre. Le 11 septembre 1846, soit plus d’un an après le dépôt du brevet initial, Vincent Gibert fait une demande de brevet d'addition. Perfectionné, son appareil se nomme désormais appareil Gibert. Ses améliorations portent sur le vêtement imperméable et le collier de lest. L'appareil plongeur de Vincent Gibert marque un véritable tournant dans l'évolution des équipements de plongée individuels, il est le premier équipement de ce type breveté