Outre les arts et la mode, le 19e siècle est également celui d'une prise de conscience en matière de salubrité. Atténuer les fatigues du corps, garantir la santé publique sont au cœur de cette ère placée sous le
signe de l'hygiène sociale. Le brevet d'invention déposé par Angélique Rosalie Daux, en 1844, reflète les nouvelles idées de cette époque où le bidet demeure le confident de ces dames.
"Après de longues et minutieuses recherches, je suis enfin parvenue au moyen d'appareils périodiques avec ceinture, à rendre désormais aux femmes, pendant le temps de leurs règles la même liberté d'actions qu'avant et après et à les préserver ainsi à jamais de tous les inconvénients attachés aux modes de garnitures connus et mis en usage jusqu'à présent. Cette invention peut également servir à l'enfance et à la vieillesse, à la première comme économie et propreté et à la seconde, en cas d'infirmité".