La voiture mécanique

Au milieu du 19e siècle, l’entrepreneur de serrurerie Benjamin Geslin est réputé pour ses lits et ses fauteuils pliants en fer. En 1855, il prend un brevet d’invention pour une voiture mécanique. Sa voiture est le premier vélocipède muni de roues à rayons métalliques montés en tension et dont les axes tournent sur des galets, les ancêtres des roulements. Le mouvement est procuré par un levier (G) que l’on abaisse pour appuyer sur la lanterne motrice (F) formant rochet solidaire de l’essieu moteur (C) portant la roue motrice à gorge dentée (F). Celle-ci entraîne via une chaîne plate (P) l’essieu arrière via la roue à gorge dentée (E). L’essieu arrière est monté sur une boîte à 3 galets (D) tandis que celui d’avant est monté sur une boîte à galet unique qui tourne dans le ressort de suspension (L)