Le 27 novembre 1847 Napoléon-Antoine Wolski fait breveter son appareil plongeur appelé aussi cuirassier aquatique. 3 ans plus tard, le 18 novembre 1850, il dépose un brevet d'addition consistant en des modifications et applications nouvelles. L'objet du brevet principal de 1847 réside dans la manière dont est alimenté le plongeur en air. Ce dernier, enfermé dans un équipement en partie rigide, pour le corps et le casque, puis souple pour les membres, est relié par deux tuyaux. L’un sert à évacuer l'air vicié au moyen d'une pompe aspirante et le second alimente le plongeur en air atmosphérique. Mais la description qui en est faite dans le dossier du brevet laisse des doutes : l’équipement est à la fois rigide et souple. Par conséquent, la pression de l'eau plaquerait le pantalon sur les jambes du plongeur dès les plus faibles profondeurs du fait de l'absence d'envoi d'air comprimé à l'intérieur du vêtement. Ce pantalon souple annule toute la théorie de l'inventeur et on peut douter si des essais ont réellement été réalisés. Cependant, dans Le brevet d’addition, Wolski indique que depuis le brevet initial, il a exécuté à grand frais des expériences qui l'ont éclairé sur les détails de la construction de l'appareil. D'après ses résultats, il doit modifier son appareil. Il apporte donc les modifications suivantes : le changement de l'emplacement des tuyaux, un nouveau système d'aspiration et de respiration en surface et la nouvelle cuirasse métallique qui enveloppe désormais tout le corps du plongeur. Les articulations possèdent des charnières que l'inventeur qualifie de queue de homard. Par ces modifications, Wolski devient le premier inventeur breveté pour un appareil rigide à cuirasse métallique, après le précurseur François Magny, qui brevète un appareil avec une armature en fil de laiton recouverte d'un vêtement étanche en 1833