Pendant les quelques 10 ans que dure le Premier Empire, Napoléon passe de longs mois en campagne, auprès de ses troupes, été comme hiver. Cependant, les campements où il s’installe avec son état-major ne sont pas dénués de confort. Afin de rester mobile, le bivouac doit être facilement démontable, transportable et peu encombrant. Les registres du Mobilier national, listent les tentes, les tapis, les sièges et autres objets divers qui en font partie. Les lits sont fournis par Marie Jean Desouches, le serrurier du garde-meuble de S.M. l'Empereur, qui fait breveter son système de lit de fer portatif, se ployant comme un parapluie. Adoptés tant par Napoléon que par les officiers supérieurs, ces lits de camp se présentent sous deux modèles, le petit et le grand, avec ou sans baldaquin. Ils se plient dans le sens de la longueur et de la largeur. Le célèbre lit de fer est aussi celui de la dernière heure de l’Empereur puisque c’est dans l’un de ces lits qu’il s’éteint sur l’île de Sainte-Hélène le 5 mai 1821