Le mouvement perpétuel

Le mouvement perpétuel désigne un mouvement, généralement périodique, au sein d'un système, capable de durer indéfiniment sans apport extérieur d'énergie ou de matière, ni transformation irréversible du système. Sous l'Antiquité et la Renaissance, il fait l'objet de nombreuses théories plus ou moins abouties qui traversent les siècles. La Belle Epoque n'échappe pas à cette règle et s'inscrit directement dans cette lignée d'inventeurs bouillonnants avides d'intemporalité.
 
"Ni les sciences, ni les arts ont besoin d'être encouragés par le gouvernement. C'est surtout lorsqu'une demoiselle s'introduit presque malgré elle, emportée par la force du sujet qu'elle médite depuis longtemps et qu'elle croit avoir atteint le but, qu'elle s'y propose pour l'avantage général de son pays, mais surtout celui de sa patrie. Je me dis en regardant le moulin que si l'on faisait revenir l'eau qui servait à faire tourner les roues, on peut au moins faire assez de farine pour contenter tout le monde, mais ayant examiné la situation, j'ai vu que l'eau ne pouvait pas revenir par elle-même naturellement, puisqu'elle ne pouvait pas remonter. Mais je pense qu'il faudrait que l'on trouvât le moyen de la faire revenir. Je fis part de mes observations à mes parents, mais quelques autres personnes qui étaient là me dirent que le meunier du moulin se plaindrait si on lui arrêtait l'eau".