Le 19 août 1868, le Centralien Charles Desnos dépose un brevet pour des perfectionnements dans les appareils de locomotions dit vélocipède. Faisant le bilan des problèmes du vélocipède à pédales, désormais appelé bicycle, il rend à chaque roue une fonction unique, comme Alexandre Mercier. Il ajoute deux vitesses à la roue motrice, l’une pour démarrer et gravir les côtes et l’autre pour rouler à grande vitesse. Mais, il n’adopte pas la manivelle pédiforce de Sourisseau et conserve le pédalage alternatif par abaissement de deux planches, qui via un parallélogramme déformable actionne la roue avant tandis qu’une articulation centrale du corps du vélo rend la roue arrière directrice. Le 23 octobre 1868, il perfectionne son brevet en adoptant cette fois-ci la manivelle pédiforce. Il fixe ainsi définitivement les caractéristiques du vélo moderne : roue avant directrice, roue arrière motrice, transmission multiplicatrice par courroie ou chaîne et changement de vitesses dans le pédalier. L’année suivante, le 28 mai 1869, Charles Desnos ajoute un dernière perfectionnement dans lequel il protège plusieurs innovations : le pédalage alternatif actionnant une grande roue arrière multiplicatrice, une transmission multiplicatrice par jeu de pignons coniques et arbre et friction et enfin un changement de vitesses par jeux de pignons rendant la roue avant motrice. Cette dernière innovation est alors adaptable aux autres bicycles qui ne sont que mono-vitesse. Le dossier fait encore état de deux systèmes de suspension avant et d’une béquille escamotable et dépliable à l’arrêt
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