En 1833, François Magny brevète un équipement alimenté en air depuis la surface à l'aide d'un soufflet sous le titre procédé qui fournit à un plongeur le moyen de demeurer sous les eaux pendant un laps de temps considérable. Rien de très novateur, son équipement est dans la lignée de ceux déjà mis au point jusque-là. Cependant, il se distingue par la particularité d'être constitué d'une armature en fil métallique recouverte d'un vêtement étanche, qui est maintenu gonflé en permanence par l'air provenant du soufflet. Ceci dans le but d'opposer une résistance à la pression de l'eau. A ce jour, il n’est pas possible de prouver son utilisation. De plus, le dossier du brevet reste obscur sur certains points comme le lestage qui permet au plongeur de descendre et qui peut sembler insuffisant. Quant à l'armature en fil de laiton, elle doit tellement rigidifier l’équipement qu’elle doit gêner le plongeur au cours de ses déplacements. Malgré tout, le brevet de l'appareil de Magny ouvre la voie au développement du scaphandre rigide