Plongez dans le Vieux-Québec de 1806

Réalisé en 1806-1808 par l’arpenteur Jean-Baptiste Duberger et l’ingénieur John By, le plan-relief reproduit le Vieux-Québec de cette époque à l’échelle de 1/300 (2,2 cm/95 m).

Le plan-relief de Québec. Vue du secteur de la rue des Remparts le long des fortifications (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John BySource d'origine : Plan-relief

Un véritable cliché historique

Le plan-relief présente une fenêtre exclusive, unique et authentique sur le Vieux-Québec et ses fortifications du début du  XIXe siècle.

La ville de Québec par Éric LeBel, Parcs CanadaParcs Canada

Arrondissement historique du Vieux-Québec

La valeur universelle exceptionnelle du Vieux-Québec repose sur le fait qu'il constitue un « ensemble urbain cohérent et bien préservé » et un « exemple exceptionnel de ville coloniale fortifiée, de loin le plus complet au nord du Mexique » (UNESCO).

Le plan-relief de Québec. Vue du rempart est et de la porte du Palais (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John BySource d'origine : Plan-relief, Parcs Canada

Une maquette de Québec et de ses fortifications

Les fortifications de Québec, érigées par les Français puis améliorées par les Britanniques, constituent la clé de voûte qui permit au Vieux-Québec d’être désigné en 1985, ville du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le plan-relief nous les présente précisément à une époque où les ingénieurs militaires cherchent à les améliorer.

Le plan-relief exposé au Parc de l'Artillerie, Québec (1806/1808), Jean-Baptiste Duberger et John By et Photo : Baptiste Nadeau, Parcs CanadaParcs Canada

Un outil 3D pour planifier et informer

Cet artefact de bois de pin et de plâtre est réalisé à l’époque où les ingénieurs du roi travaillent au perfectionnement des fortifications. Il permit aux autorités militaires de Grande-Bretagne de visualiser en 3D le développement du système défensif proposé par les ingénieurs.

[Plan de la ville et des fortifications de Québec incluant les travaux en cours…] (1808), Jean-Baptiste DubergerSource d'origine : BAC, NMC11080

Une moitié de plan-relief

En 1860, par manque d’espace dans les locaux du musée de l'Artillerie royale de Woolwich, le plan-relief est amputé de près de la moitié de sa taille originale. La partie illustrant les plaines d’Abraham est sacrifiée réduisant sa dimension à 5,2 m sur 6,1 m.

La maquette Duberger (Before 1900), Jean-Baptiste Duberger et John BySource d'origine : Musée de la civilisation, fonds d'archives du Séminaire de Québec, ph1986-936

Un joyau entreposé à Woolwich, Angleterre

Malgré sa taille imposante de 6,15 m sur 10 m, le plan-relief est expédié à Londres, Angleterre en 1810 dans 18 caisses de bois. Ensuite entreposé à l'Académie militaire de Woolwich, il servit d'outil pédagogique aux aspirants officiers. Il est aujourd’hui un objet unique au Canada.

Le plan-relief exposé dans la salle Grey du musée des archives à Ottawa (After/Après 1926), InconnuParcs Canada

Un long périple de 176 ans

En 1908, la ville de Québec célèbre son 300e anniversaire. Comme présent, le gouvernement britannique offre le plan-relief au gouvernement canadien. Conservé à Ottawa jusqu’en 1984, il est rapatrié à Québec, son lieu d’origine.

La fonderie de l’Arsenal au Parc de l’Artillerie, Québec par Photo : Parcs CanadaParcs Canada

Un joyau exposé à Québec

C’est ici, au lieu historique national des Fortifications-de-Québec, secteur du parc de l’Artillerie, qu’est aujourd’hui exposé le plan-relief de Québec. Isolé dans une cage de verre, il est occasionnellement soumis à un nettoyage minutieux nécessitant une installation complexe.

Un officier du Royal Artillery examinant le plan-relief de Québec (2007), Parcs CanadaParcs Canada

Numérisé pour la postérité

En plus de fournir un moyen technologique efficace pour conserver la mémoire de ce précieux artefact, la nouvelle numérisation permet d’en diffuser la valeur historique tout en contribuant aux recherches des historiens, archéologues, architectes, etc. 

Comparaison du plan-relief avec une vue moderne de la ville de Québec (2022), Parcs CanadaParcs Canada

Une incroyable précision

La numérisation a permis un constat étonnant : malgré quelques décalages, le plan-relief se superpose quasi parfaitement sur le plan actuel de la ville. Avec les moyens techniques de l’époque, les concepteurs ont atteint un haut niveau de précision dans leurs relevés.

Chargement du modèle 3D

Le plan-relief de Québec numérisé avec des étiquettes (1806), Jean-Baptiste Duberger et John By / iScan et Numérisation : firme iScanParcs Canada

Huit lieux à découvrir

Parcourez maintenant la numérisation 3D du plan-relief. Repérez-y les huit lieux que nous allons ensuite explorer à l’aide d’images anciennes afin de les comparer avec le plan-relief. ATTENTION : La numérisation pourrait prendre quelques instants à se charger en raison de sa taille.   

Le plan-relief de Québec. Vue sur le parc de l’Artillerie (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John ByParcs Canada

1. Le parc de l’Artillerie

À l'époque du plan-relief, aucun bâtiment n'occupe encore la moitié sud du parc (le bastion au coin supérieur droit). Deux casernes de soldats s’élèvent dans la partie nord : la redoute Dauphine et les « Nouvelles Casernes », le plus long bâtiment construit en Nouvelle-France.

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Plus de 250 ans d’histoire

L'appellation « Parc de l'Artillerie » rappelle la présence du Régiment royal d'artillerie de 1784 à 1871 dans cette partie de la ville. On y trouve la redoute Dauphine (1712), le logis d'officiers (1784), l'entrepôt d'affûts de canons (1815) et la fonderie de l'Arsenal (1903) que l'on peut visiter.

[Exercice de tirs au canon, champ de pratique de la caserne de l’Artillerie] (1829), James Pattison CockburnSource d'origine : ROM, 951X205.6

Le parc de l’Artillerie

Des artilleurs s’exerçant au pied de la caserne Dauphine en 1829.

1. Parc de l'Artillerie (2023-01-14)Parcs Canada

Parc de l'Artillerie

Le plan-relief de Québec. Vue rapprochée de Place-Royale (1806/1808), Photo : Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John ByParcs Canada

2. Place-Royale

Du début de la Nouvelle-France jusqu'à environ 1880, le marché de la Basse-Ville y tient ses activités. On en aperçoit d’ailleurs la halle au milieu de la place. De nos jours, son aspect est celui que l'on aurait vu entre 1725 et 1750.

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Place-Royale

C’est ici que s’installe le fondateur de Québec, Samuel de Champlain, en 1608. Les vestiges de son « Abitation » ont d’ailleurs été retrouvés sous l’église Notre-Dame-des-Victoires.

L’église et la place du marché de la Basse-Ville de Québec (circa 1831), James Pattison CockburnSource d'origine : Musée de la civilisation, fonds d'archives du Séminaire de Québec, 1993.23300

La Place-Royale et l’église Notre-Dame-des-Victoires

Vers 1831

2. Place Royale (2023-03-14)Parcs Canada

Place-Royale

Le plan-relief de Québec. Secteur de la future terrasse Dufferin (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John BySource d'origine : Parcs Canada

3. Terrasse Dufferin

Le plan-relief présente ici le mur d’assise de la future terrasse bordant la partie basse du jardin du gouverneur. Au bout, on aperçoit le fort et le château Saint-Louis où les gouverneurs siègent depuis 1647 et dont les vestiges peuvent être visités sous la terrasse Dufferin!

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Terrasse Dufferin

Cette promenade est construite entre 1878 et 1881 par le gouverneur général Lord Dufferin. Elle résulte du prolongement sur 400 m vers la citadelle d’une plus ancienne terrasse appelée Durham.

La Terrasse Dufferin vue du bureau de poste, Québec, de l'album Vues de Québec et des environs (1879/1886), Louis-Prudent ValléeSource d'origine : MNBAQ, 2007.11.10

La terrasse Dufferin (1878 à aujourd’hui)

Cinq kiosques baptisés au nom d’une personnalité importante et un kiosque à musique (à droite) ornent cette terrasse. Au fil des ans, on lui ajoute un funiculaire, une glissoire pour les amateurs de sports d’hiver et un monument en l’honneur de Champlain, le fondateur de Québec.

Près de la citadelle de Québec, Qc, [secteur de la future terrasse Dufferin] (circa 1870), Alexander HendersonSource d'origine : Musée McCord, don de E. Dorothy Benson, MP-1968.31.1.105

Secteur de la future terrasse Dufferin

Cette photographie des années 1870 montre le mur d’assise de la future terrasse Dufferin sur la gauche, un corps de garde pour les soldats plus loin, l'obélisque du Jardin des Gouverneurs à droite et la citadelle sur le promontoire.

[Québec. La terrasse Durham] (1865/1875), Louis-Prudent ValléeSource d'origine : The J. Paul Getty Museum, 84.XC.979.9848, Gift of Weston J. and Mary M. Naef

La terrasse Durham (1838-1878)

Cette petite terrasse de 49 mètres de longueur est la première à occuper les lieux. Elle est réalisée en 1838 par le gouverneur Durham qui voulut recouvrir les ruines de la résidence des gouverneurs coloniaux, le château Saint-Louis, incendié quelques années plus tôt.

La basse-ville de Québec et le château Saint-Louis, vus du parapet de la Haute-Ville. (circa 1831), James Pattison CockburnSource d'origine : BAC, C-012697, no d'acc 1989-279-18

Château Saint-Louis (1692-1838)

Sur cette image de 1831, on aperçoit le mur d’assise de la future terrasse et, tout au bout, la serre du gouverneur suivi du château Saint-Louis d'où il dirige la destinée de la colonie.

3. Terrasse Dufferin (2023-03-14)Parcs Canada

Terrasse Dufferin

Le plan-relief de Québec exposé au parc de l'Artillerie, Québec (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger and John BySource d'origine : Parcs Canada

4. La Grande Batterie

Au temps du plan-relief, 23 canons et deux mortiers occupent le secteur. On remarque la présence du jardin du séminaire en bordure de la rue et le séminaire lui-même un peu plus haut, près de la cathédrale catholique.

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La Grande Batterie

La Grande Batterie est aujourd’hui un ensemble de 21 canons et de quatre mortiers originaux disposés le long de la rue des Remparts. Sa position de commandement assurait jadis le contrôle de la navigation sur le fleuve dans l’étroit passage devant Québec.

Québec, Québec – Fortifications - La Grande Batterie [sur la rue des Remparts] (circa 1875), William NotmanSource d'origine : BAnQ, E6,S8,SS6,P450

La Grande Batterie

Cette batterie est constituée au XIXe siècle à partir de trois anciennes batteries isolées en place entre 1711 et 1808. C’est d’elle qu’étaient tirées les salves en l’honneur de l’anniversaire du souverain ou l’arrivée d’un nouveau gouverneur.

4. Grande Batterie (2023-03-14)Parcs Canada

La Grande Batterie

Le parc Montmorency sur le plan-relief (1806/1808), Jean-Baptiste Duberger et John By et Photo : Parcs CanadaSource d'origine : Parcs Canada

5. Parc Montmorency

Le plan-relief présente ici le palais de l’évêque alors utilisé comme siège de l’Assemblée législative du Bas-Canada. Il est protégé par une haute muraille ainsi que par l’une des portes de la ville, à sa gauche, la porte Prescott qui ferme la Côte de la Montagne. 

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Parc Montmorency

Ce lieu est chargé d’histoire politique. Deux parlements se sont élevés ici. Un tracé au sol en rappelle d'ailleurs aujourd'hui la configuration. La présence du monument dédié à Sir George-Étienne Cartier, l’un des Pères de la Confédération canadienne, n'est donc pas fortuite.

Le parc Montmorency (Circa 1900), Wallis & ShepperdSource d'origine : Musée McCord, MP0000.27.187

Un parc public (1893 à aujourd’hui)

Sur les ruines du deuxième parlement détruit par les flammes, la ville de Québec aménage un parc public en 1893, le « Parc Montmorency » en mémoire du vice-roi de Nouvelle-France, Henri II, duc de Montmorency, et du premier évêque de Québec, Mgr François de Montmorency-Laval.

Québec, Québec – Fortifications - La Grande Batterie [sur la rue des Remparts] (circa 1860), Jules-Ernest LivernoisSource d'origine : BAnQ, P560,S1,P200

Un deuxième parlement (1859-1883)

Un deuxième parlement est construit en 1859 après l'incendie du précédent. C’est ici que se sont réunis les Pères de la Confédération canadienne, en 1864, pour discuter de la fondation d’un nouveau pays : le Canada. Malheureusement, l'édifice est aussi détruit par le feu en 1883.

[Le premier parlement du parc Montmorency, Québec] (circa 1850), W.S. Sewell-SprouleSource d'origine : BAnQ, Fonds Fred C. Würtele, dans Hawkins' Picture of Quebec, P546,D3,P21

Un premier vrai parlement (1851-1859)

En 1851, le palais de l'évêque qui s’élève alors ici est complètement transformé et remodelé en un véritable Hôtel du parlement. L’édifice est monumental. Malheureusement, il brûle quelques années plus tard.

Fonds Lady Louisa Anne Whitworth-Aylmer. [Le palais de l’évêque vu du château Saint-Louis] (circa 1831), James Pattison Cockburn (?)Source d'origine : BAnQ, P363,P1_198A42, p.10

Le palais de l’évêque (1692-1851)

En 1692, Mgr de Saint-Vallier, deuxième évêque de Québec, fait ériger son palais ici. Un siècle plus tard, le bâtiment est loué au gouvernement pour y tenir ses réunions. C’est ici qu’a lieu la première session de l’Assemblée législative du Bas-Canada en décembre 1792.

5. Parc-Montmorency (2023-03-14)Parcs Canada

Parc Montmorency

Le plan-relief de Québec - Vue sur le marché de la Haute-Ville (1806/1808), Photo : Daniel Abel, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John ByParcs Canada

6. Place de l’Hôtel-de-Ville

En 1807, une halle circulaire coiffée d’un dôme de 30 m de diamètre occupe le milieu de la place du marché. Le plan-relief offre l'une des très rares représentations de cette halle qui ne fut en usage que pendant dix ans. On y aperçoit aussi la caserne des Jésuites.

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Place de l’Hôtel-de-Ville

Cette place, construite à l’emplacement d’un ancien marché public, est flanquée par la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec et l’Hôtel-de-Ville en face. Au centre, un monument commémore aujourd’hui Elzéar-Alexandre Taschereau, premier Canadien à être nommé cardinal en 1886.

La rue Fabrique et la cathédrale, Québec. [La place du marché de la Haute-Ville] (circa 1829), James Pattison CockburnSource d'origine : BAC, C-150358, no d'acc R9266-119 Collection de Canadiana Peter Winkworth

La place du marché

Entre 1740 et 1878, un marché public s'élève ici. On le désigne comme étant le marché de la Haute-Ville ou le marché Notre-Dame en raison de la cathédrale à proximité. À cette époque, la caserne des Jésuites s’élève de l’autre côté de la place face à la cathédrale.

L’ancien Collège des Jésuites, là où est érigé l’Hôtel de Ville (circa 1860), J. E. Livernois Photo. QuébecSource d'origine : BAnQ, Fonds J. E. Livernois Ltée, P560,S2,D3,P47

Le collège/caserne des Jésuites

Le collège des Jésuites est construit en 1647 pour servir de lieu d'enseignement. Il est réquisitionné par l'armée britannique au lendemain de la prise de Québec, qui en fait une caserne de soldats. L'édifice est démoli en 1895 pour faire place à l'actuel Hôtel-de-Ville.

6. Place de l'Hotel de Ville (2023-03-14)Parcs Canada

Place de l’Hôtel-de-Ville

Le plan-relief de Québec. Vue de la face intérieure de la porte Saint-Louis (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John BySource d'origine : Parcs Canada

7. Porte Saint-Louis (face intérieure)

Au temps du plan-relief, cette porte a peu changé depuis sa construction en 1745. C’est elle qui est démolie en 1871 et remplacée en 1878 par la porte actuelle.

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Porte Saint-Louis (1878 à aujourd’hui)

Construite en 1878 par le gouverneur général Dufferin, cette porte remplace celle de 1745 démolie, avec toutes les autres, au cours des années 1870. Les fortifications sont alors menacées de disparaître, mais le gouverneur Dufferin rallie les citoyens autour d'un projet de sauvegarde.

[La porte Saint-Louis, face intérieure] (1860/1879), George William EllissonSource d'origine : Archives ville de Québec, collection Pierre Lavoie, P112-02-N032098

Porte Saint-Louis - face intérieure (1745-1878)

Sur cette magnifique photo des années 1860, on aperçoit le corps de garde des soldats au sommet de la porte Saint-Louis. Sur la gauche se profile l'atelier de dessins des ingénieurs royaux, aujourd’hui le club privé du Cercle de la Garnison de Québec depuis 1879.

[La porte Saint-Louis, Québec, face extérieure] (circa 1830), James Pattison CockburnSource d'origine : Musée de la civilisation, 1993.15168

Porte Saint-Louis - face extérieure (1745-1878)

L'ingénieur des fortifications de Québec, Gaspard-Joseph Chaussegros-de-Léry, érige trois portes en 1745 dans le présent mur de fortification dont celle-ci. À cette époque, les portes militaires font rager piétons et charretiers qui partagent un étroit passage de 2,7 m de largeur.

7. Porte Saint Louis (2023-03-14)Parcs Canada

Porte Saint-Louis

Le plan-relief de Québec. Vue sur la Citadelle temporaire (1806/1808), Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs Canada et Jean-Baptiste Duberger et John BySource d'origine : Parcs Canada

8. Citadelle de Québec

À l'époque de fabrication du plan-relief, le Cap-Diamant est occupé depuis une vingtaine d'années par la Citadelle temporaire érigée par W. Twiss. Le plan-relief nous présente son organisation : retranchements, redoutes, batteries de canons, chemins couverts, blockhaus, poudrières, etc.

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Citadelle de Québec

Cette Citadelle est construite entre 1820 et 1832 par l'ingénieur britannique E. W. Durnford. Elle est encore aujourd'hui une base militaire active occupée par le Royal 22e Régiment. On y trouve la deuxième résidence officielle du gouverneur général du Canada ainsi qu'un musée.

La porte Dalhousie, Québec, extrait de l’ouvrage Hawkin’s Picture of Québec (1834), Robert Auchmuty Sproule, d’après Alexander Jamieson RussellSource d'origine : MNBAQ, 2014.124

La porte Dalhousie

De toutes les anciennes portes militaires de Québec, la porte Dalhousie est la seule à nous être parvenue dans son intégrité d’origine.

Les Fortifications et la Citadelle de Québec vues de l’hôtel du parlement (circa 1895), Louis-Prudent ValléeSource d'origine : MNBAQ, 2014.61

Citadelle de Québec (1820 à aujourd’hui)

Cette magnifique photographie prise vers 1895 montre la Citadelle depuis la tour du parlement. On remarque à l'avant-plan la caserne Connaught enserrée dans le bastion Saint-Louis et la porte Dalhousie qui mène à la cour centrale de la Citadelle.

[Québec vu depuis le Cap-Diamant. Les retranchements de la Citadelle temporaire] (1791/1816), George HeriotSource d'origine : ROM 953.163.1

La Citadelle temporaire (1779-1820)

Peu après l’invasion américaine de 1775, les autorités militaires décident de construire une Citadelle temporaire sur les hauteurs du Cap-Diamant. L’ingénieur William Twiss est chargé des travaux qui dureront de 1779 à 1783.

Vue de la Citadelle de Québec [depuis les plaines d’Abraham] (1784), James PeachySource d'origine : BAC, C-001514, no d'acc 1989-217-3

La Citadelle temporaire et les fortifications de Québec

Cette vue illustre les fortifications de Québec et la Citadelle temporaire depuis les plaines d'Abraham en 1784.

8. Citadelle de Québec (2023-03-14)Parcs Canada

Citadelle de Québec

Le plan-relief de Québec, parc de l'Artillerie, Québec par Photo : Stéphane Lamontagne, Parcs CanadaParcs Canada

Merci d'avoir exploré l'un des trésors de Parcs Canada

Nous espérons que ce voyage virtuel vous aura permis de faire une découverte inusitée. Puisque rien ne vaut une exploration en temps réel en compagnie d’un guide de Parcs Canada, nous vous invitons à visiter le Lieu historique national des Fortifications-de-Québec où d’autres surprises vous attendent. Ne les manquez pas! 

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